Séjour dans le Devoluy : 19 février : Vallon de Barges

Les Bargeots font du ski. Jour 3.

Nous étions toujours neuf à émerger du gîte du Rocher Rond encore emplis du souvenir de la tartiflette de la veille.
Comme chaque matin, au petit déjeuner Dédé sort son dva et son dnn (détecteur de neige naturelle). Et oui réchauffement climatique oblige. Il hume l’air extérieur et prend sa décision. Où va t’on Dédé aujourd’hui ? . Tu verras bien. En tous cas, nous  << Lire la suite >>

Séjour dans Le Devoluy : 18 février : Traversée Vallon Froid Vallon d’Ane

Voitures stationnées à la ferme sous l’Enclus à 1370m.

On démarre en mixte neige plus herbe. Du coup Dédé choisit de nous faire monter tranquillement par la piste du GR jusqu’à la cabane de l’avalanche. On  quitte le GR pour rejoindre le superbe Vallon Froid. On le remonte sous une tempête de ciel bleu,  << Lire la suite >>

Séjour dans le Devoluy : 17 février : Entre Combe Ratin et traversée Héroïque

Ce vendredi 17 février à 8h00, nous voilà réunis sur le parking de Décathlon Comboire, avant de rejoindre le Devoluy. Seule Bénédicte est absente, elle nous rejoindra le samedi matin au Gite du Rocher Rond comme c’était prévu.

Une halte sur la route à Mens, pour (re)goûter à la spécialité locale, la « Bouffette », permet de faire connaissance avec les derniers membres de la STD, Cécile et Guillaume. << Lire la suite >>

19 février : Col de la Gittaz

Encore une belle journée passée en montagne en excellente compagnie de Murielle et de Yannick, un soleil à faire pâlir d’envie tout du long, une neige tellement facile à skier que nous l’avons partagée avec quelques autres sympathiques randonneurs, et, et, et, la Meije au loin, un top pour ce drôle d’hiver!

Pas de portage à l’aller depuis le parking au fond du vallon de Hauteluce grâce à la piste de ski mais quelques petites minutes à pieds au retour après la passerelle pour rejoindre la piste damée. Objectif atteint le petit sommet voisin du coté ouest du col de la Gittaz. Même pas eu besoin des couteaux pour le casse-croûte, t’as qu’à voir !

Amicalement

Philippe ROLLAND

Séjour de 4 jours camp de base à Guillestre

Suite à ma proposition de petit séjour de 4 jours dans les hautes Alpes, seul Thierry.S a dit oui.

Du coup , sommes partis pour un petit programme sympathique.
– J1 : depuis le col du Lautaret =les 3 Evêchés , descente , remontée à une petite brèche pour emprunter l’ arête nw menant au sommet du Pic Blanc, descendus versant nord en poudreuse, remontés au niveau d’ une petite bosse sous le sommet du Pic Blanc, descendus par une petite  » passe » en versant ouest en transfo pour rejoindre l’ itinéraire de l’ aller jusqu’à la voiture.

– J2 : antécime ouest du Grand Queyras, puis tour de celui ci par la brèche de l’ Aiguillette en belle poudreuse ( 3.3) , et retour par le lac de l’ Eychassier puis le point 2981 aux abords du col de l’ Eychassier afin d’ emprunter les belles pentes sud en transfo et de rejoindre plus par la route du Col A1gnel.

– J3 : col en direction du Cornivier, sommet du Cornivier, descente petit couloir nord à droite de celui – ci , remontée aux Sagnes Longues, descente depuis le point 2730 par le couloir nord puis vallon du Vel avant de rejoindre plus bas une partie de la route du Col Agnel.
Comme on avait du temps et la motivation, remontés jusqu’au point 2518 de la crête de Couesta Embrencha dans le vallon du Col Longet pour descendre en transfo puis poudreuse jusqu’ au parking de départ.

– J4 : Marcelettes face Nord-ouest en boucle ( 3.2) par un itinéraire bien complet, avec encore de la poudreuse à la descente.

Un bon petit séjour sous le soleil, les grands espaces, peu de monde, et la plutôt bonne neige des hautes Alpes.

Bénédicte

19 février : Col des Marmottes Noires

Nous étions seuls au monde aujourd’hui dans la combe des Villards qui mène aux Marmottes Noires et au Bellacha.
Un joli vallon bien tranquille. Certes l’accès commence par un assez long faut plat sur la route, mais avec seulement 15 minutes de portage au départ à 1330m.
Ensuite il y a un passage obligé sur une pente bien garnie de vernes qui occupe pendant une petite heure avant d’arriver sur un replat.
C’est là qu’on décide d’aller aux Marmottes Noires plutôt qu’au Mont Bellacha, pour lequel le verrou à passer n’est pas très engageant à cause du manque de neige.
Nous poursuivons jusqu’au sommet des marmottes à 2350m, avec une très belle vue sur la Vanoise, le Mont Blanc, le Grand Arc (qui ne fait pas rêver vu les conditions) et la Pointe de Combe Bronsin.
Seuls au sommet et pas de vent, ce n’est pas tous les jours comme ça.
La descente se fait dans une bonne neige transformée. On arrive à trouver des portions vierges, très agréables.
Même les cailloux se font rares et personne ne racle.
Les vernes passent bien même si c’est un peu sport parfois.
La route remonte un peu mais on évite le repeautage en se mettant en position montée et en poussant sur les bâtons.

Une belle découverte pour nous trois, Didier, Dominique et moi.
Il faudra revenir pour le Mont Bellacha, avec plus de neige et un peu moins chaud.
On comprend que le secteur soit peu fréquenté, il y a un petit prix à payer pour la tranquillité.

Quelques photos, dont la petite bête qui voulait se planquer sous ma chaussure. Il a fallu que Didier la prenne dans la main pour l’éloigner un peu 😁

Sonia

12 février : Col de l’Emy

4 amis à l’Emy

Accompagnés d’un soleil généreux depuis le hameau d’Albanne, Marie-Christine, Eric, DD et moi , non non nous n’étions pas cinq, avons rejoint le col de l’Emy bien gentiment par le fond du vallon.

Altitude de départ oblige le chaussage des skis est immédiat, ouf !

Le tapis blanc déroulé par la nature pour nos compères ressemblait à un catalogue de toutes les facettes possibles. Heureusement pour eux le vallon est très large aussi ils ont réussit à éviter celles peu agréables à skier.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser ma tenue le petit Zéphir au col n’avait rien d’insupportable…

Philippe ROLLAND

12 février : Tour des Acrays

Tout le monde est réglo au rendez-vous fixé à 7h00 au péage de Montmélian.

A 8h15, nous démarrons à ski du parking du Mappa , alt 1284 m, un peu au-dessus d’Arêches.

-1° au départ. La température s’est bien réchauffée par rapport aux jours précédents.

Nous suivons la route non déneigée du Cormet d’Arêches sur 800m avant de la quitter pour une piste à droite. Après la traversée d’un pré enneigé ( Le Frasier), nous pénétrons dans la forêt ou le gymkhana commence. Raides Zigzags entre les arbres, dévers verglacés, coulures de glace vive, cailloux apparents tout azimut, traversée d’un ruisseau en équilibre sur des branches et pour finir une petite partie de patinage. Jean Luc nous fait une démonstration de « ski 4 pattes » tout à fait réussie, vautré sur une plaque de glace.

« Il est temps qu’on sorte de ce traquenard !» me dis-je. L’équipe va penser que toute la rando est du même acabit et je risque une mutinerie ! Je prends les devants en certifiant qu’on ne redescendra pas par là. Oui, la suite sera meilleure, le retour sera soft. Je me porte garant de la bonne préservation des semelles de nos skis. Mais je commence à avoir des doutes. Il y a si peu de neige !

Heureusement, l’équipe du jour domine son sujet. Elle est paisible et bienveillante.

Nous débouchons sur l’alpage de la Grange du Foin, un vaste champ de neige libérateur. La trace creuse son sillon devant nous, apaisée, un long ruban tranquille.

Dix minutes plus tard, le stress ressurgit. la pente se redresse, la neige durcit, les peaux ripent. L’un de nous ne tarde pas à exprimer ce que tous les autres pensent tout bas. « On serait mieux en couteaux ! »

Oui !… mais on devine que le large sentier d’été traverse quelques mètres au-dessus de nous, à portée de main. Il faudrait juste pouvoir l’atteindre. On insiste donc. A juste titre. Après quelques contorsions et un poil d’adrénaline, toute l’équipe se retrouve essoufflée mais rassérénée sur le plat du chemin. La suite est un long fleuve tranquille. La foulée se déroule, les arcosses défilent de part et d’autre de nos têtes.

2h00 après le départ et 780m plus haut, le soleil nous éclabousse au Col de la Charmette 2058m. Nous entrons pour la journée dans le royaume de la lumière.

On mange un bout, on dépeaute et c’est parti pour la 1ère descente du jour. Neige changeante, croûtée, pas franche dans un premier temps. Ensuite, elle s’améliore. Le soleil a ramolli les pentes Est, les virages coulent mieux. Nous glissons en direction du lac de Roselend, le Beaufortain dévoile sa panoplie de sommets Est : Pierra Menta, Aiguille du Grand Fond, Aiguille de Presset… et au Nord, le Mont Blanc, écrasant de présence.

Au Chalet de Marsia, alt 1680m, un ravin nous bloque. Nous n’irons pas plus loin. Ce, malgré l’insistance de Catherine qui aurait bien rajouté 5 m de dénivelé supplémentaires. La neige semble encore si bonne à droite… Oui, mais on serait obligé de repeauter à l’ombre. Regret de certains : peut-être a-t-on raté là les deux plus beaux virages de la sortie…

Le soleil donne à plein, on dégouline dans la remontée vers le passage du Miraillet 2161m. Sur la crête, tout le groupe des sommets Ouest du Beaufortain fait la farandole : Crêt du Rey,Pointe de Riondet, Grand Mont, Mirantin, Légette, Rocheplane… On en prend plein les mirettes.

Il fait faim mais la pointe 2295 du Couvercle est proche. C’est l’objectif du jour, 120 mètres plus haut. Il faut tenir, on sera mieux là-haut pour pique-niquer, une fois les souffrances derrière nous. La montée se fait sur le flanc Ouest, en couteaux.

La température s’élève démesurément durant notre pause et la descente ouest s’effectue dans une neige soupeuse digne d’un mois d’avril. Le secteur était traffolé ? Aucune importance ! la neige mollasse a tout ameubli et nous arrondissons nos virages en douceur.

600m plus bas, nous recoupons la route du Cormet. J’avais oublié qu’elle remontait juste à cet endroit, sur près de 400 m. Nous reprenons 40 m de dénivelé, skis sur le dos. Avec la fatigue accumulée, on fait un peu la grimace.

Une fois les skis rechaussés, l’affaire est dans le sac. Trois ou quatre kilomètres en pilotage automatique et nous retrouvons la voiture.

La fin de l’épopée s’achèvera dans l’euphorie devant une bière, dans un bar de Beaufort.

Participants : Dominique C. – Brigitte – Jean Luc – Thierry C. – Catherine G. – Marc

Durée globale : 7h10 – D+ 1430m

Marc

27 au 29 janvier : Séjour en Beaufortain

L’on se retrouve à Arêches le vendredi 27 Janvier à 2 voitures, les Grenoblois (à l’heure) et les Chartrousins (à la bourre). On stationne au-dessus de Boudin car Andréa nous a concocté une Roche Pastire pour ce premier jour. On est tous contents de se retrouver, le ciel est grand bleu, les blagues fusent. La montée vers le Col du Pré peut commencer. Ensuite nous suivons la route d’alpage coté Est qui longe le lac de Roselend. Nous laissons Marie, bien habillée, dans un virage et entamons une combe qui nous mène sur la crête. Malheureusement une nappe de brouillard se lève, le sommet est à quelques dizaines de mètres. Marie doit bien avoir froid, donc le demi-tour s’impose. Nous ne la retrouvons pas trop congelée… Vu la visibilité, le retour se fera par le même chemin. Le moindre coin de poudre, le long des sapins en redescendant du col des Pré, sera bien entendu exploré. Ensuite nous partons nous installer dans la résidence Azuréva. Je ne vais pas vous faire un plan du gite mais les Grenoblois sont encore arrivés les premiers… ensuite un petit apéro suivi du diner dans une grande salle de restaurant à côté du Ski Club de Verdun !! et tous au dodo.

Samedi 28 Janvier direction le Grand Mont, bien connu de tous, nous retrouvons Catherine au pied des pistes. Nous prenons le forfait randonneur qui nous dépose juste au-dessous du col de la Forclaz. Grand bleu ce matin mais cela pince un peu. Bien entendu nous ne sommes pas tous seuls et doucement nous nous retrouvons à la Croix. Le petit vent frais au sommet nous donne un aperçu de la température qu’il va faire lors de la descente dans la face Nord. Andréa s’y jette gloutonnement suivi de toute l’équipe, la neige est top, le pied par rapport à hier. Arrivé au lac Tournant côte 1999, petite discussion sur la suite à donner, soit on repaute pour rejoindre les pistes, soit un peu d’aventure…Ce dernier choix est validé. Nous plongeons dans une gorge profonde (j’entends d’ici les mauvais esprits) dérapage, accrochage aux branches, souchages, chutages mais rien de grave. Enfin toute la panoplie du ski sanglier comme on aime, enfin pas tous, car Marie commence à fatiguer. Heureusement pour elle, nous recoupons une piste forestière qui nous laisse glisser jusqu’aux pistes de la station. Après avoir gagné notre hébergement, le rituel immuable de la douche ,apéro, diner, dodo nous attend.

Dimanche 29 Janvier, le col de Roche Plane est à l’honneur. Nous partons des Maisonnettes sauf Marie qui prend un peu de repos : petite montée tranquille dans les bois et les chalets avant de déboucher sur un beau replat qui nous dévoile la pente de Roche Plane bien trafolée. Petite pause déjeuner avant d’entamer une traversée afin d’avoir le col à vue, et nous croisons juste avant d’arriver a ce dernier, un gros groupe qui lui, entame la descente. Petit moment au soleil avec thé et barres et il est temps de s’y remettre. Andréa nous emmène, après une traversée vers une combe et sous une épaule de la Légette, bien à l’ombre, avec une très bonne neige. Repautage, et montée sur 150m afin d’arriver sous la Cote 2000 et on se laisse glisser jusqu’au Carroz dessous. Les 150 derniers mètres la neige n’est vraiment pas géniale mais la descente était bien cool. Petite marche pour récupérer la voiture de Cath au centre, qui remonte nos deux chauffeurs chercher leur véhicule et tout le monde se retrouve autour d’une bonne bière avant de reprendre la route.

Beau temps sur les trois jours, de la belle rando, de la bonne rigolade, et de la bonne compagnie pour un bon week de 3 jours, merci pour l’organisation.

5 Février : Crêtes de Brouffier

Comme moi (jusqu’à aujourd’hui), vous croyez certainement tous connaître l’itinéraire qui mène à la crête de Brouffier. Eh bien, avec Dédé, c’est complètement différent.

D’abord, au lieu de rejoindre la combe de Brouffier en montant dans la forêt, on continue la route du Poursollet qui redescend jusqu’à la Combe Oursière. Puis on remonte celle-ci : c’est raide et étroit, donc école de conversions, et entraînement à la trace, il faut louvoyer entre les sapins (voire même les épicéas !). Ensuite, pas question de suivre les petits troupeaux qui montent vers le lac de la Courbe, ou les rares téméraires qui s’aventurent au Pas de la Mine, on vise la bosse cotée 2323 m (sous le Pas de la Mine). Avantage : il y a un peu moins de vent. Mais quand même trop pour casse-croûter. On descend donc au lac de Brouffier (malgré mon avis contraire, j’ai bien compris qu’on allait devoir re-peauter, mais ça fait partie des incontournables des randos avec Dédé). Et pendant qu’on mange à l’abri contre la cabane, un nuage vient sournoisement ramper sur la croupe derrière nous.
On repart donc en plein brouillard avec le vent de face (la crête de Brouffier fait partie des rares endroits, avec La Mure et le col du Mont-Cenis, où il y a à la fois du vent et du brouillard). A la montée ça va encore, mais à un moment il faut descendre (merci au GPS !), c’est plus délicat, surtout pour Dédé qui est devant. Un peu plus bas, on sort du nuage et on retrouve la Combe Oursière et sa poudreuse de cinéma (il faut quand même éviter les sapins, et les épicéas) !

Une balade originale, des péripéties inédites, et 6 Stdistes ravis !

Anne