5 Février : Crêtes de Brouffier

Comme moi (jusqu’à aujourd’hui), vous croyez certainement tous connaître l’itinéraire qui mène à la crête de Brouffier. Eh bien, avec Dédé, c’est complètement différent.

D’abord, au lieu de rejoindre la combe de Brouffier en montant dans la forêt, on continue la route du Poursollet qui redescend jusqu’à la Combe Oursière. Puis on remonte celle-ci : c’est raide et étroit, donc école de conversions, et entraînement à la trace, il faut louvoyer entre les sapins (voire même les épicéas !). Ensuite, pas question de suivre les petits troupeaux qui montent vers le lac de la Courbe, ou les rares téméraires qui s’aventurent au Pas de la Mine, on vise la bosse cotée 2323 m (sous le Pas de la Mine). Avantage : il y a un peu moins de vent. Mais quand même trop pour casse-croûter. On descend donc au lac de Brouffier (malgré mon avis contraire, j’ai bien compris qu’on allait devoir re-peauter, mais ça fait partie des incontournables des randos avec Dédé). Et pendant qu’on mange à l’abri contre la cabane, un nuage vient sournoisement ramper sur la croupe derrière nous.
On repart donc en plein brouillard avec le vent de face (la crête de Brouffier fait partie des rares endroits, avec La Mure et le col du Mont-Cenis, où il y a à la fois du vent et du brouillard). A la montée ça va encore, mais à un moment il faut descendre (merci au GPS !), c’est plus délicat, surtout pour Dédé qui est devant. Un peu plus bas, on sort du nuage et on retrouve la Combe Oursière et sa poudreuse de cinéma (il faut quand même éviter les sapins, et les épicéas) !

Une balade originale, des péripéties inédites, et 6 Stdistes ravis !

Anne