Séjour ski italo-suisse

Du 14 au 21 avril 2018, 5 stdistes ont fait glisser leurs spatules dans le TESSIN (500km de Grenoble) tout d’abord en Suisse depuis le refugio PIANSECCO (1982m) puis en Italie depuis le refuge MARIA LUISA (2157m). Comme en France, il y a des quantités de neige considérables et avec les premières grosses chaleurs, les pentes exposées se dégarnissent parfois jusqu’à l’herbe !
Une semaine très ensoleilée qui aura tout de même permis, certes avec prudence, de gravir et de profiter de belles pentes souvent avec une bonne neige : Lago de Chüebodenhorn (2700m), Punta di Val Rossa (2930m – photos en pj prises par Valério, sympathique randonneur et pilote de drône rencontré sur le parcours), Col de Kastellüche (2714m), Corno Brunni (2850m).

Jacques P.

7-8 Avril : WE en Lauzière

Jeudi soir météo et nivologie étaient mitigées. Les six participants aussi.
Hésitations, discussions, interrogations : to go or not to go ? What is the question ?
Décision : on y va … mais prudemment.
Effectivement ce fut mitigé et il fallait être prudent.
Samedi : un bon regel nocturne avec un ciel clair nous à permis de randonner aux Portes de Montmélian dans de bonnes conditions, sauf dans la partie basse où la neige commençait à se ramollir. Mousses et chaises longues sur la terrasse de l’excellent « Logis des Fées ». On conseille !
Dimanche : Ciel couvert, pas de regel, neige humidifiée en profondeur dans un environnement d’impressionnantes coulées de fond. On renonce aux pentes du Rognolet et à la combe des Plans pour une courte promenade sur les bosses dominant le refuge.
Décidément ce printemps nous joue des tours !

Jean-Louis

7 avril : Tête des Chaudières

Finalement, nous étions 8, et ce fut une sortie Tête des Chaudières d’anthologie.
Pas mal pour un 7 avril. Un peu de soleil entre les nuages, pas de jour blanc,
une neige excellente pour descendre de la Tête jusqu’au trou des Chaudières,
et ensuite, après être remontés à la Roche du Coin, sur les pistes de Corrençon
fermées pour tout redescendre. Bien sûr, il faut aimer le vent du Sud.

Yann

24 mars : Rocher des Enclaves

Merci à Monsieur Météo de nous avoir concocté cette journée sans nuages !
On avait dit « c’est facile, c’est beau, mais c’est un peu long ». Les 5 skieurs (euses) et les 3 raquetteurs (euses) ont étés gâtés (es) ! Et quel panorama : époustouflant !
Nos cuisses et nos yeux s’en souviendront … Et merci à Dominique, avion-renifleur de poudreuse, de nous avoir déniché les meilleures pentes.

Jean-Louis

24 mars : Orionde

C’est une grosse poudreuse épaisse et trafolée
en haut, de la piste damée version champ de bosses au milieu, et la
forêt en bas passe plutôt bien avec le dégel du début d’après-midi. Le
passage du petit pont de bois sur le ruisseau est assez particulier.
Certaines l’ont passé assises à califourchon. j’ai été le seul à oser y
passer avec les skis à la descente (faut surtout pas réfléchir). Ça sert
à rien en plus, car il faut déchausser juste après.

Yann

14 mars : Orionde petit coin de paradis

C’était la seule belle journée de la semaine dernière question météo, donc il fallait profiter : mon petit coin de paradis en montagne et à ski c’est Orionde , atteint au départ du parking de Prabert : seul sur ce petit sommet (alt . 1940m) , avec un acèés bien enneigé depuis le réservoir d’eau de la Betta ; le franchissement à ski du ruisseau de Crop sur un petite passerelle de 40 cm de large enneigée permet de savoir rapidement si vous êtes bien réveillé. Ensuite une combe bien enneigée et bien skiable, où les vernes ont été taillées à la serpette, permet de gagner le pied d’Orionde : là vous avez le choix :
– soit passer par le col du Rafour (pentes à 30°/35°), quand il n’ y a pas de corniche et que les pentes nord ne sont pas plaquées.
– soit vers 1650 m tirer au + facile vers la droite : vers 1850 m, on franchit la croupe à proximité du habert des Jarlons et on termine sur le versant Grésivaudan.
Au sommet d’Orionde vous pouvez buller , assis sur une pierre plate, le silence est surprenant, en contemplant le grand Replomb et la Chartreuse ; très souvent vous y serez seuls ou peu nombreux , ce qui est appréciable quand il y a 80 voitures de skieurs au parking de Prabert !
et la descente permet de faire du bon ski !

Jean-Luc

14 mars : avant la pluie, le beau temps

Hier, difficile de résister à l’appel de tout ce bleu et blanc !

4 mars : Le Conest

5 stdistes ont osé affronter une ambiance polaire sur le Conest ce dimanche.
Ils ont même cru apercevoir un ours blanc, mais c’était après le genépi.
Blizzard, blizzard…

Jean-Louis

26 février : rando compliquée…

Nous sommes partis à 8H30 de Fond de France, et
nous sommes revenus à 18H15. Nous avons bien fait la boucle de
Mouchillon, mais nous avons eu l’activité cailloux et glace dans la
forêt à la montée, et l’activité brouillard et tôle à la descente. Bravo
à toutes celles et ceux qui ont appris très vite à marcher sur l’eau. Le
haut du vallon Nord de Mouchillon était presque en poudreuse. Merci à
Quentin pour avoir ouvert la descente dans le brouillard intégral, et
aidé les remueurs d’antennes aux élytres fatigués à la traversée du
ruisseau de la Combe Madame.

Yann

Quelques commentaires des participants à cette journée mémorable …:

Quelques précisions, pour ôter toutes traces de regrets à ceux et celles qui n’ont pu être parmi nous :
– il y avait brouillard à la descente, mais aussi à la montée, et comme je traînais derrière, « on » a essayé de me perdre dans la montagne (merci à ceux et celles qui m’ont tout de même attendue).
– neige « presque poudreuse » signifie : neige (très) changeante croûtée par le vent, avec croûte d’épaisseur et de dureté variable.
– entre les plaques croûtées, nous avons testé également la traversée de vieilles coulées d’avalanche aux boules gelées cachées sous un peu de neige fraîche (toujours dans le brouillard, rappelons-le), ceci pour éviter la traversée du ruisseau (raté !).
– mais nous avons réussi à éviter la zone fréquentée par les tétras-lyre, et j’espère qu’ils nous en sont reconnaissants !
– la tôle de la Combe Madame était agrémentée des traces gelées de la veille, et se terminait en plaques de glace dans le sentier dans la forêt.
– vu l’heure tardive, il a fallu gratter les pare-brises des voitures, et comme Jacques avait égaré sa raclette, on a du utiliser les pelles à neige (pas très pratique).
Mais ça aurait pu être pire : il y aurait pu y avoir du vent, neiger, pleuvoir (des cordes, des hallebardes,…), bref, on a eu de la chance ! (et bravo à Yann et Quentin qui nous ont guidés dans le brouillard).
J’envisage donc pour les prochains week-end :
– de me mettre à la pêche à la ligne (c’est bientôt l’ouverture, me semble-t-il)
– de m’inscrire à des concours de belote
– ou d’émigrer sur la Côte d’Azur (si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à me les transmettre).
Anne

Ben moi, j’ai fais une super rando dimanche, avec du soleil (j’ai un bon instantané)!

Jac

Bonjour !!!

Je confirme les propos de nos compagnons d’infortune, j’ajouterai :

– la bonne humeur de tous, malgré le brouillard, la fatigue, l’absence du pique-nique tant attendu, la magnifique traversée du lac gelé (on a bien apprécié les dernières minutes de visibilité !)
– la galanterie sans faille de ces messieurs, qui n’ont pas hésité à propulser ces dames aux jambes trop courtes à bondir sur la pointe d’un rocher glacé dans la traversée du ruisseau, assurant une chance sur deux de mettre un pied dans l’eau …. Le pompon a été décroché par l’une de nous…
– la patience de ces messieurs à assurer : le serre fil dans la descente mémorable au relief chaotique, une chaine de solidarité dans la descente verglacée de la forêt, on a même appris à marcher sur l’eau comme dit Yann, voilà une expérience savoureuse,
– la beauté de la nature glacée propre à cet hiver si intense, arbres, plaques de glace à vaguelettes sur grande surface obligeant les marcheurs à serpenter entre les arbres de la forêt, histoire de tester sur la fin du parcours notre endurance morale et achever nos pieds endoloris,
– l’espoir retrouvé à l’arrivée sur Fond de France en apercevant les quelques lumières des fenêtres des maisons.

OUF ! On arrive ! pas besoin des lampes frontales que nous n’avions pas ! Notre parcours du combattant débuté tôt le matin s’ achevait avec le sourire de tous, tellement contents d’en finir sans bosse…..

Quelle randonnée mémorable, à inscrire dans les annales, on a tous réussi l’examen !

Merci Yann, merci Quentin, merci à tous de votre précieuse compagnie !

Béatrice‌

19 février : Tête des Chaudières

Ce n’était pas gagné hier, le brouillard a failli nous égarer, mais la sagacité de nos guides nous a permis de gagner un sommet bien ventilé donc dégagé. Une équipe de 7 skieurs et 3 raquetteurs.

Noëlle