Samedi 9 janvier : Mont Saint Mury – 2038 m (skis)

D+ 1000 m – par Pré Long – 4 participants

Depuis St Mury nous empruntons la route forestière, mais vers 1000m cette dernière devient skiable et nous préférons laisser les voitures.

Nous suivons la route jusqu’au Col de Pré Long, puis empruntons un large chemin jusqu’au Pré du Mollard et au refuge éponyme.

La brume et le soleil jouent à cache-cache, ce qui donne de beaux éclairages.

Au-dessus du refuge la pente se redresse jusqu’au sommet. L’enneigement y est encore insuffisant pour bien recouvrir les rochers et les vernes, rendant la descente plutôt délicate (une seule étoile de skiabilité sur cette partie !)

Mais c’était la première rando de l’année, bien appréciée.

Jean-Louis C

24 janvier : Sortie en Beaufortin

Nous nous sommes retrouvés 3 STDistes, Marc compris, pour cette magnifique journée. Départ d’Arèches, montée à Cote 2000, redescente dans une jolie petite combe avec très peu de traces, nous avons pu faire les nôtres.
Nous remontons ensuite vers le col de Roche Plane, et là aussi, nous trouverons encore de la place pour faire nos traces dans cette belle poudre toute légère. Retour ensuite du côté de Roche Plane où nous aurons le courage de monter jusqu’à l’antécime à 2120 m.
La descente se fait dans une neige très bonne sur le haut bien que beaucoup plus trafolée, légèrement moins satisfaisante sur le bas, mais globalement c’était de la neige de cinéma.
Il y avait foule là-bas, mais cela ne nous aura pas empêché de profiter de ces beaux paysages…

Catherine

17 janvier : sortie bip bip aux Ramées

Bonsoir à tous.
Nous nous sommes retrouvés une douzaine de STDistes ce dimanche pour pratiquer sur le terrain. Pour la plupart c’était de la révision et pour 2 d’entre nous de la découverte.
Une journée pas très belle mais la bonne humeur et le plaisir de se retrouver ont embelli notre sortie.
Différents ateliers ont été proposés , recherche à vue pour les non initiés et deux secteurs avec 2 fois 2 DVA dont un avec un sac pour le toucher de sonde pour tous. Bien sur la recherche fine (Croix) finit par être maîtrisée pour la plupart , mais il ne faut pas oublier que ces exercices sont à renouveler chaque année pour tous et même répétés lors des grands WE et raids car il n’y a que par ce moyen que nous serons plus tranquilles et opérationnels en situation réelle.
Nous avons terminé par une gestion d’accident global animée oralement par Christian U, Thierry C et moi même.
Pour conclure je ne le répéterai jamais assez , ces journées nous sont indispensables pour profiter au mieux de nos sorties tout au long de la saison…on part plus sereins sachant qu’à priori tout le groupe est OK avec son detecteur.
Merci à tous ceux qui ont participé aux sorties dédiées à réviser ou apprendre le maniement du DVA depuis décembre 2020.
A très bientôt dans la neige.

Andrea

10 janvier : Brèche de Roche Fendue

‌Bonjour,

Une bien belle journée en montagne aujourd’hui pour 5 Touristes, sous un soleil éclatant et une neige aussi belle que bonne.

Il faisait -7 au Rivier ce matin, mais la montée dans la forêt nous réchauffe vite.
La forêt passe très bien à la montée.
Et pour la descente c’est plus que correct avec prudence bien sûr: skis neufs s’abstenir.
Ensuite grand soleil pour la longue montée à la brèche.
A peine un peu de vent en haut, je suis agréablement surprise.
Au passage le panneau qui indique à l’altitude de la brèche dépasse à peine de la neige: 1.50m d’épaisseur peut-être?

Pour la descente nous démarrons sur les pentes nord-est 100% à l’ombre, mais la caillante est telle qu’on retourne assez vite sur les pentes ensoleillées.
Des traces partout, mais on trouve quelques très belles portions de poudre légère.
Pas de soucis avec les cailloux, ça semble bien épais quand même.

En résumé, une belle mise en jambes pour la saison.
Bravo à Béatrice B. et Brigitte dont c’était la 1ère de l’hiver!

Sinon grosse affluence aujourd’hui dans le secteur, mais les groupes se sont bien dispersés.

Sonia

10 janvier : tête des Chaudières

La chaudière n’était pas allumée ce matin, avec une température ambiante
de -7° au démarrage.

Ça n’a pas empêché une foule nombreuse de skieurs et raquetteurs, dont
une quinzaine de la STD encadrés par DD, Jacques, Thierry et Daniel pour
les racketteuses.

Bien entendu, organisés en 4 groupes de 6 ou moins, et pas le droit de
se parler d’un groupe à l’autre!

Il fallait avoir la foi pour monter dans le brouillard (pas trop dense
quand même) pour déboucher sur la crête des pistes au soleil.

Mais alors quel spectacle sur les vallées couvertes de nuages de tous
les côtés.

Jacques

8 mars : Autour de la Quarlie

Devant moi, cette troupe s’avance. Nous étions 8 au départ, mais par un prompt renfort de 4 raquetteur/euses, nous nous vîmes 12 à monter là-haut.

Tant à nous voir monter avec un tel visage, les plus exténués reprenaient leur courage.

Les raquetteurs partirent sur le flanc gauche, 3 valeureux skieurs s’arrêtèrent au sommet de la Quarlie (2332 m) et 5 encore plus valeureux continuèrent jusqu’à la Tête du Vallon (2591 m)

Leur descente avait été rayée 1/2 heure avant par 10 Gemsaïstes (voir photo 3045). Les petits points qu’on voit sur la 3046 sont nos raquetteurs.

Neige dans l’ensemble très bonne, surtout sur les versants Ouest. En tout 30 personnes  environ pour la journée (les autres étaient au Tabor?)

Jacques M.

8 mars : Tabor

Je n’ai jamais vu autant de monde au sommet. C’était la place Grenette. Nous avons rajouté 7 Stdistes, plus Jean-Luc qui passait par là avec sa famille et des amis. Comme la neige sommitale était bien tôlée, il fallait dépoter sur la partie plate, et nous nous sommes rendus compte qu’elle n’est pas bien grande… quasiment un timbre-poste, surtout qu’il convient éviter le dernier mètre au-dessus de la face Sud avec son joli cornichon. Neige excellente à la descente (surtout de la poudreuse compactée par le vent mais restant néanmoins très skiable, un peu de tôle par ci par là mais assez facilement évitable). Et nous avons pu finir par une petite combette sous la traversée, que nous n’avions jamais parcourue auparavant, et qui se termine par un chemin enneigé, qui nous a ramenés à 50 m des véhicules.

Yann.

23 au 28 février : Petite semaine en Beaufortain Sud

Ce fut un bon séjour à Granier, bien qu’il ait commencé très chaud et continué très neigeux.

– Dimanche 23 : pointe de Combe Bénite, avec trop de soleil et trop de chaleur, pas de vent sur le parcours et trop de bise au sommet ; descente dans une neige trop ramollie, mais heureusement encore skiable.

– Lundi 24 : col à l’Ouest du Roc de la Charbonnière, avec tout autant de soleil, mais une brise continue presque tout le long, qui nous a empêchés de finir en flaque ; descente dans une neige correcte malgré l’heure bien avancée.

– Mardi 25 : tour du Mont Rosset, en partant du parking des Pars, en montant par les chalets du Pinet puis le col de la Charbonnière, et  en descendant par le vallon interminable de Foran, avec des rafales de vent du Sud, des nuages qui passaient vite, et de la neige transformée qui finalement décaillait fort peu ; mais la descente en versant Nord du col de la Charbonnière s’est effectuée en neige d’hiver (poudreuse très tracée), et plus bas la neige encore tôlée du vallon nous a permis de le parcourir rapidement et sans pousser sur les bâtons.

– Mercredi 26 : neige toute la journée, repos, et visite à Bourg Saint Maurice.

– Jeudi 27 : montée à Pra Spa avant que ça ne recommence à neiger, puis descente dans 50 cm de poudre et puis on a recommencé (mais la 2ème fois, ça mouillait franchement).

– Vendredi 28 : froid, soleil, dôme de Vaugelaz en partant du parking des Pars, avec une neige déjà bien densifiée par le vent.

Yann.

Beaufortain rime avec tout va bien ! Pour les niv 3, après avoir fait le grand tour de la Pierra Menta le 1er jour, la face sud de la pointe de Presset et un bout du petit  tour de la Pierra Menta le 2ème  jour, la pointe de combe bénite en traversée le 3ème jour,  les conditions printanières ont disparu et une épaisse couche de neige est apparue. Le créneau météo d’une  demi-journée du 5ème jour nous a autorisé à partir à skis du village pour monter jusqu’à Pra Spa . La neige était excellente, un vrai régal.

Bénédicte

 

25 février : Les Rochers Motas 2474m

La fenêtre météo était étroite: soleil prévu jusqu’à 10h, s’engrisaillant ensuite, précipitations annoncées à partir de 13h00. Il fallait donc un rendez-vous matinal, une sortie pas loin de Grenoble, avec pas trop de dénivelé.Les Rochers Motas avaient le profil adéquat.
Nous avons pu monter en voiture un peu au-dessus du parking de la Viltette et grignoter 30m de dénivelé. Décollage à 8h00 pétantes. Quelques langues de neige alternant avec de plus étroites langues d’herbe nous ont permis de démarrer skis aux pieds.
Le soleil est resté assez paresseux et ne nous a guère chauffé les pentes. Au lâcher de la combe du col du Sabot, avec le redressement général, l’enfilage des couteaux s’est imposé.
Au collu de crête, vers 2350, quelqu’un avait oublié de fermer la porte et les rafales de vent s’en donnaient à coeur-joie. On s’est fait bousculer sans ménagement.
Restaient les 120 derniers mètres sous le sommet, bien « tendus ». Chaque conversion a demandé de la concentration. La neige traffolée et « béton » aiguisait la raideur des versants, à droite comme à gauche, offrant des visions éminemment désagréables et stressantes. Dans ce genre de situation, on souhaiterait avoir des œillères!
Heureusement, Denis a cassé un couteau!… Il a dû poursuivre à pied et manifestement, il s’embêtait beaucoup moins que nous. Alors, on s’est dépêché de l’ imiter. Des prédécesseurs à pied, venus en des temps plus chaleureux, avaient eu l’amabilité de nous laisser de bonnes traces. Il a été facile d’emboîter nos pas dans les leurs.
Curieusement, là-haut, il n’y avait plus un poil de vent. La verticalité des Rochers du Rissiou , juste en face, captivait le regard. Nous aurions volontiers trainassé un peu, histoire de glaner une once de décaillage supplémentaire, mais côté Ouest une masse nuageuse antipathique gonflait à vue d’oeil. Le mauvais temps approchait, il ne fallait pas s’attarder.
La descente jusqu’à 2200m fut comme on peut l’imaginer: secoués comme des bouteilles d’Orangina!
Au-dessous, les grands espaces revenus, nous avons pu échapper à la concentration de traces gelées. C’était mieux, malgré des prémices de jour blanc et un décaillage toujours inexistant.
C’est seulement au-dessous de 1900m que la surface de la neige s’est ramollie et qu’on a pu se faire plaisir pour de bon.
Déchaussage à 20 m de la voiture: un challenge pas facile à réussir en ces temps de disette!
La météo est demeurée clémente avec nous. Le soleil a définitivement disparu, les sommets se sont couvert mais nous avons pu casser la croûte et savourer notre bière en paix. C’est seulement au déchargement du coffre à Seyssins que les hostilités se sont déclenchées.
Durée de la sortie: 4h20 – Dénivelé: 1045m – Participants: Pascale, Lucas et Denis De Larminat – Marc Papet