1er décembre – Sortie en Chartreuse

Nous étions Guillaume et moi hier à profiter de cette belle journée qui devait être la première sortie skis de la nouvelle année 2023 mais qui s’est transformée en randonnée pédestre.
Notre balade s’est déroulée en Chartreuse; partis des trois Fontaines au-dessus de Pommiers La placette, notre objectif était la cheminée du Lorzier par le col de Charminelle , puis nous avons rejoint le refuge et le chalet d’Hurtières avant de rejoindre en boucle notre itinéraire de départ.
En effet, la neige se fait rare et se fait attendre.
Les tapis de feuilles trouvés par endroit sur le chemin qui mène au pas de miséricorde on remplacé la neige ! … nous en avions jusqu’aux genoux.
A bientôt sur les skis… croisons les doigts pour la neige.

Andrea

27 novembre – Pré Batard et Chamechine

Nous étions 8 joyeux stdistes ce dimanche au col de la Charmette, prêts à braver les frimas pour surprendre les ébats des chamois de Chartreuse, comme nous le proposait Jean-Luc. Mais ceux-ci sont des animaux timides, et le premier que nous avons aperçu est resté à une distance respectable, tandis que le deuxième s’éclipsait rapidement entre les sapins… Nous avons poursuivi notre randonnée jusqu’à la crête de Chamechine, dans une petite couche de croutâsse parfaitement inskiable, mais nous avions eu l’excellente idée d’oublier nos skis. Là nous avons casse-croûté dans une petite clairière abritée du vent du sud et agréablement tiédie lorsque les nuages moutonnés ont laissé place au soleil (comme chacun sait : « Ciel pommelé et femme fardée sont de courte durée », et aussi « curé frisé », a ajouté Françoise). On avait vue sur le Mont Blanc, Belledonne, le Grand Som et les voiles des kite-surfers du Charmant Som.

Anne

26 novembre : La Peyrouse

Bonsoir,

Ce samedi-matin nous étions cinq, attirés par les charmes de La Peyrouse.et son célèbre panorama.

Mais au Majeuil très déçus de la trouver prisonnière d’une épaisse brume, autant dire des nuages !

Ce qui nous fut confirmé par un gentil chasseursachanchassersansonchien, sorti de nulle part.

A la sortie de la forêt quelques éclaircies nous ont permis d’apercevoir les sommets environnants, perçant les nuées.

Vers le sommet la balade se transforme vite en hivernale, le givre, le vent, le brouillard et la fine couche de neige créant une ambiance polaire. Nous n’allons pas nous y attarder, le panorama sera pour une autre fois !

Pour la descente nous opterons pour une combe plus sympathique et abritée, propice au pique-nique, et trouverons plus bas de meilleures conditions.

Jean-Louis

Sejour Laverq : du 31/07 au 07/08

Pour le dixième anniversaire de ses propositions d’escapade estivale, en cette année de canicule, Daniel Petit avait choisi d’emmener les troupes stdistes dans le vallon du Laverq en Basse Ubaye, une vingtaine de km avant Barcelonnette. Troupes car nous étions 1+14 ! Béatrice G-R, Bénédicte B, Brigitte VDE, Marie-C L, Pascale G, Laurence V, Murielle R et Yannick A, Noëlle et Jacques M, Marc P et Catherine G, Denise et Jacques P.
Nous avions opté pour une résidence en 1/2 p au Gîte communal du Laverq, gîte tout neuf, gardé par un jeune couple Justine et Nicolas et leur tout petit garçon assistés de Malika ; ils nous ont réservé un accueil particulièrement chaleureux, sans doute recevait-il là leur premier grand groupe pour un séjour si long ; Nicolas aux fourneaux nous a régalé. Vous vous dites peut-être « ils ont dû prendre des kg » ! Et bien non, car nous avons beaucoup marché ! Donc, quelques mots du programme des réjouissances alpestres.
Le Gîte est installé à 1600m, après avoir laissé la route de Barcelo, l’accès se fait par une route étroite sur 8km puis on finit par une piste de 2 km, certes carrossable, mais tout de même pas tout à fait adaptée aux « masserati » ou autres voitures basses !

Le Laverq est un vallon secret, encadré par un cirque de hautes montagnes approchant les 3000 (Grande Séolane, Tête de L’Estrop) et offrant de beaux espaces encore préservés, et intérêt non négligeable, de nombreuses randonnées directement depuis le gîte. En d’autres termes, il mérite votre visite, et assurément les gardiens seront heureux d’accueillir d’autres stdistes.

Tête de Sestrière 2575m, Roche Bénite 2415m ou Petite Séolane 2854m, Col de Vautreil 2582m avec éventuel bonus au Puy de la Sèche 2820m, Tête de Balaour 2530 et Pic de l’Aupillon 2507m, pour les 4 premiers jours, puis après une approche motorisée entre 3 et 8km, Pic de Bernardez 2430m ou La Neillère 2459m et enfin le Col de la Pierre 2452m avec un bonus Dos de chameau 2596m, auront agrémenté notre séjour et fortifié nos mollets et parfois échauffé quelques orteils !

Merci à Daniel et à Marc qui ont pu proposer des circuits adaptés à la forme des participants.
Merci à tous les participants pour cette ambiance toujours chaleureuse et solidaire,
Voilà pour le texte et pour les images, je laisse le soin à mes camarades de faire passer quelques clichés de ces beaux paysages.
Jacques

3 au 8 juillet : traversée de la Vanoise

Compte rendu de la traversée de la Vanoise de Landry ( Tarentaise) à Modane ( Maurienne)

6 participants STD : Catherine Lanos – Catherine Fourrier- Béatrice Reverdy – Béatrice Guillet Revol – Jean Louis Cristofol – Marc Papet

6 jours, de refuge en refuge, par le GR 5 et GR 55

J1 : 3 /07 /2022 : Landry Gare → Refuge de Rosuel 1556 m
La veille, Catherine L nous annonce qu’elle est cas contact et qu’elle va devoir nous faire faux bond. Depuis deux ans, cette saleté de Covid fourre son nez partout… Un test plus tard, il s’avère qu’elle est négative. Elle sera avec nous demain. Ouf!
Le train nous dépose à la gare de Landry ( alt 700m) vers 11h30. A cette heure, il fait une chaleur de four dans la bourgade silencieuse. Le démarrage est laborieux car la route nous restitue sa poussière malsaine et exhale des relents de bitume brûlant. A 1km du départ, on attrape enfin le GR5. A l’ombre sous les arbres, dans les effluves de résine et d’aiguilles de pin, on respire mieux. Vers 13h, nous trouvons une clairière ombragée pour casser la croûte.
Plus haut , le sentier traverse différents hameaux de Peisey-Nancroix dont les maisons, toutes bien retapées, sont tirées à 4 épingles. Station satellite des Arcs, on sent qu’ici, il y a de l’argent et que les fautes de goûts ne sont pas tolérées.

Vers 1300m, le GR traverse le torrent du Ponturin. En versant Nord, sous les sapins, il règne une fraîcheur bienfaisante. Les sacs semblent s’alléger et la marche se délie.
Nous rejoignons le refuge de Rosuel alt 1556m vers 17h00. Pause bière, douche et repos en chambre: le rituel immuable des étapes en refuge.
Durée globale : 5h15 – D+ : 850m
Menu du soir, après la traditionnelle soupe : Pâtes à la Carbonara
Nous ne sommes que 8 pour cette 1ère nuitée, notre groupe de 6 et un couple de berlinois bien sympathiques. Il faut dire que le refuge est accessible par la route et qu’il tourne surtout grâce au bar et à la petite restauration.

J2 : 4/07/22 : Refuge de Rosuel → Refuge du Col du Palet 2588m
Départ à 8h25 – Le temps est mitigé, des orages sont annoncés pour l’après midi. Il fait frais, les pentes sont douces, la montée entre soleil et nuages est bien agréable. Vers 2200m, nous dépassons le lac de la Plagne avec, sur la rive opposée, le refuge d’Entre le Lac. Les marmottes batifolent dans les prairies au milieu des fleurs innombrables. Délurées, elles ne craignent pas de s’approcher tout près de nous.

A cette altitude, nous sommes revenus au printemps. Béatrice R. qui a de solides notions de botanique, accepte de partager ses connaissances avec nous.
Le temps s’engrisaille nettement, quelques gouttes nous font sortir les vestes. Ce coup de semonce nous fait accélérer le pas. Il faut abandonner l’idée de pique-niquer au bord du lac de Grattalet et gagner au plus vite le refuge. L’orage éclate juste à notre arrivée vers 13h00. On l’a échappé de peu. Nous mangeons au sec à l’intérieur. Nos deux berlinois arrivent une heure après. Eux, n’ont pas eu la chance d’échapper à la douche.
Vers 14h30, le soleil est de retour. Avec Béatrice R. et Catherine F., nous montons au Col du Palet, 90 m plus haut puis bifurquons à gauche sur l’épaule. Elle se transforme progressivement en arête sur laquelle court une sente facile. Elle mène au sommet de la Pointe du Chardonnet 2870m.

Le refuge est quasiment complet. L’unique douche, glacée, n’incite pas à s’éterniser. Partout, des panneaux demandent d’économiser l’eau et font l’éloge de la « toilette de chat ». Ce refuge fermera, une semaine après notre passage, à cause du manque d’eau.
D+ : 1030m le matin + 260m l’après midi = 1290 m
4h35 de marche le matin +1h15 l’après midi= 5h50
Menu du soir, après la soupe traditionnelle : pâtes à la bolognaise.

J3 : 5/07/22 : Refuge du Col du Palet→ Refuge de la Leisse 2487 m
Départ à 8h10. En 10 mn, nous remontons au col du Palet 2652 m. L’Aiguille Noire de Pramécou ( 2977m) nous domine de sa masse écrasante. La cime s’extrait progressivement de sa gangue de nuages et nous offre quelques fulgurantes apparitions. 500m en contrebas, Val Claret et son architecture futuriste impose son incongruité surréaliste au milieu de cet écrin de haute montagne. Est-ce beau ? Est-ce laid ? Impossible de définir l’impression mitigée qu’on éprouve. L’envie impérieuse de prendre en photo ce côtoiement paradoxal pose question.
La descente s’effectue en longeant d’énormes dolines de gypse puis à travers les piste de ski. Sur place, c’est un ballet de pick-up, camion-malaxeur et tracto-pelles, un concert de groupes électrogènes, disqueuses et perceuses. Un nombre impressionnant d’échafaudages se dressent en tout sens. On décharge des panneaux de laine de bois, on cloue des bardages, on élève de nouveaux bâtiments. Les estivants baguenaudent au milieu de ce capharnaüm, indifférents. Leur perception de la montagne se résume au microcosme qui les entoure. Immergés une petite heure dans cette «ultra-civilisation », nous faisons nos courses dans un Sherpa, car il faut assurer les prochains pique-niques de midi.
Le GR 55 nous replonge très vite dans la nature et le silence. Il remonte paisiblement jusqu’au Col de la Leisse 2761m. Les derniers nuages s’évacuent et le beau temps s’installe définitivement, pour les trois jours restants. Sur ce versant orienté Nord, j’espérais rencontrer quelques névés un peu raides qui auraient pimenté plaisamment l’étape. Ils auraient surtout justifié ma corde et les piolets que Jean Louis et moi avions ajoutés à nos sacs. Mais non! Le sentier n’a pas conservé la moindre trace de neige. Cette année, l’hiver a été particulièrement sec en Vanoise et la canicule de Juin a parachevé le nettoyage. Connaissant les étapes suivantes, je devine, désappointé, que notre matériel restera au chômage.
Nous cassons la croûte peu après le col ( 2761m) puis nous nous accordons une petite sieste, allongés sur des strates de calcaire chauffées par le soleil.

La descente s’effectue le long d’une vallée lagunaire désertique. Le lac des Nettes étire ses eaux bleu cobalt sur un immense désert de pierrailles. La beauté envoûtante de ce paysage aux lignes épurées engendre l’enthousiasme. On se croirait transportés d’un coup sur les hauts plateaux andins.

Arrivée vers 15h00 au refuge de la Leisse.
D+ : 730 m – durée globale : 5h30
Menu du soir, après la traditionnelle soupe : riz accompagné d’un dahl de lentilles corail.

J4 – 6/07/22 : Refuge de la Leisse → Refuge de l’Arpont 2310 m
Jean Louis se réveille ce matin avec une bonne crève. Il renifle, éternue et se mouche copieusement.
Départ à 8h10 – Le temps est splendide. Nous descendons le long vallon de la Leisse, au pied des pentes sud de la Grande Motte puis de la Grande Casse. Au pont de Croé Vie 2098 m, nous l’abandonnons pour 250m de remontée du flanc Est jusqu’à une bifurcation. Vers le haut, la montée se poursuit en direction du refuge du Col de la Vanoise. A gauche, c’est le début d’un sentier balcon que l’on suivra jusqu’à l’objectif du jour. Un bouquetin désoeuvré nous attend à cette intersection. Perché sur un muret de pierres sèches à quelques mètres, il observe notre arrivée. Il tournera autour de nous sans nous lâcher du regard, durant les 20 mn de pause que nous nous accordons.

Après avoir traversé quelques clapiers, on rejoint une zone en plateau. Les séracs des glaciers de la Vanoise nous dominent bientôt puis apparaît l’étrave caractéristique du Dôme de Chasseforêt. La chaleur monte d’un cran. Au lac des Lauzières ( 2479 m), trois d’entre nous n’hésitent pas à se déshabiller pour nager un moment. Avec la canicule, la température de l’eau avoisine les 20°.

Nous arrivons au refuge de l’Arpont à 16h15. L’ancien refuge avait du charme ; l’ajout récent d’un gros bâtiment, sorte de paquebot aux courbes contemporaines est une réussite sur le plan architectural.
Durée globale: 8h05 – D+ 762 m – 18,8 km
Menu du soir, après la traditionnelle soupe!… Pâtes sauce bolognaise.

J5- 7/07/22 : Refuge de l’Arpont → Refuge de Plan Sec 2320m
Dès 5h30, Jean Louis se charge de nous réveiller avec force râclements de gorge, sternutations, éternuements et quintes de toux. Il est clair que sa crève s’aggrave. Le problème, c’est qu’il nous réveille une heure trop tôt. Le petit déjeuner n’est programmé qu’à partir de 7h00. Je le lui fais remarquer discrètement alors qu’il plie déjà sa couette au pied du lit. « Oh, m… ! » s’écrie-t-il en regardant sa montre. Confus, il se recouche. Cinq minutes plus tard, le voilà qui ronfle!
Départ à 8h. Le sentier en balcon se poursuit. Le vide se creuse en contrebas sur Termignon et le fond de vallée de la Haute Maurienne. Après la traversée d’une incroyable coulée de pierraille issue de l’ancien glacier du Govard, nous cassons la croûte au Col de la Loza 2317m.

Le sentier sinue au flanc de la Dent Parrachée. Un chemin bien aménagé ( soutènements métalliques, grillages recouvrant les pentes…) permet de descendre en sécurité dans les barres au-dessous de la Turra. Le terrain est instable, mélange de gypse et de cargneule friable, propices à un ravinement extrême.
Jean Louis n’a pas la pêche, sa crève le fatigue et il arrivera bien cuit à Plan Sec. Ce refuge traditionnel est un petit bijou : trois petits chalets aux murs de pierres, charpente massive en mélèze, toits de lauzes, géraniums à profusion aux fenêtres et terrasses. Il domine le vallon d’Aussois avec le Râteau d’Aussois et la Pointe de l’Echelle en toile de fond.

Arrivée au refuge à 15h30 – Durée globale de l’étape : 7h25 – D+ 819m – 18 km
Ouf! Ni riz, ni pâtes ce soir. Nous sommes dans un refuge privé, contrairement aux autres qui appartenaient au parc. Un vrai effort est fait sur le plan culinaire. La soupe est suivie d’une ratatouille puis de polenta avec deux saucisses chacun. Après le fromage, le fin du fin restera le dessert : Une crème brûlée flambée au génépy devant nous! Ajoutons qu’ici, les douches chaudes ne sont pas à 3 ou 4 euros mais comprises dans le prix de la demi-pension.

J6 : 8/07/22 : Refuge de Plan Sec → Modane Gare ( 1050m)
Pour être sûrs d’être à l’heure à la gare de Modane, (le train part à 16h10) nous avançons l’heure du petit déjeuner à 6h30.
Départ à 7h25 du refuge. Le topo donne 5h50 de marche effective, nous serons donc tranquilles avec le timing. Le temps est toujours au beau fixe. Après une courte remontée, le sentier plonge vers le Pont de la Séteria 2215m où l’on traverse le vallon de St Benoît, juste à l’amont du barrage de Plan d’Amont.

Il faut remonter de plus de 200m sur le versant opposé pour rejoindre le sentier balcon issu du refuge du Fond d’Aussois. Il traverse le plateau du Mauvais Berger, passe le col Barbier à peine perceptible sur le terrain. Puis la longue descente vers la Maurienne commence et la température s’élève progressivement. Nous avons opté pour un itinéraire bis qui ne suit plus le GR 5. Il permet d’amorcer la descente plus tôt, bien avant le passage à proximité du refuge Doran. Pour Jean Louis qui se remet déjà de sa crève et pour le mauvais genou de Catherine, ce sera plutôt un bon choix. Les descentes relativement douces leur seront moins douloureuses qu’ils ne le redoutaient.
Vers 12h30, nous rejoignons l’aire de pique nique d’Amodon ( 1401m). Un panneau indique que Modane n’est plus qu’à 1h00. Nous avons tout le temps qu’il nous faut. Nous mangeons à l’ombre et profitons de l’herbe tendre pour faire une petite sieste.
A 14h30, nous nous installons au bar, face à la gare. L’heure de la bière a sonné !
Temps de marche : 6h09 – 17,8 km – D+ : 434m D- : 1663m

Dès le lendemain, samedi 9/07, Béatrice Reverdy développe les premiers symptômes du Covid : maux de gorge et fatigue ; un peu de fièvre le lendemain. Le lundi 11, c’est au tour de Béatrice Guillet Revol d’être atteinte. Entre temps, Jean Louis se fait tester . Le résultat est négatif mais il y a fort à parier qu’il l’a contracté durant la traversée et qu’il est déjà revenu à la normale.
Le mercredi 13, c’est au tour de Catherine Fourrier de tomber malade: gros rhume et fatigue pendant 48h. Positive le jeudi , elle redevient négative dès le dimanche.

Fleurs identifiées pendant la traversée : edelweiss, gentianes, centaurées, saxifrages, joubarbes, doronics, un plant d’arnica, asters, benoîtes, androsaces, raiponces, linaigrettes, génépy, silène acaule, linaire des alpes… Béatrice R pourrait compléter la liste car j’en oublie beaucoup !

Marc P.

24 juillet : Canyon des gorges de Chailles

La sécheresse? Quelle sécheresse?

Nous sommes allés sur une proposition d’Olivier et Dédé, Marie-Christine, Béatrice, Florian et Chantal sur les Gorges de Chailles vers les Echelles en Chartreuse. Petite navette de 8 km pour commencer à suer dans les combis, et 5 min de descente et l’arrivée dans l’eau en est jouissif!
On a trouvé beaucoup beaucoup d’eau (barrage EDF qui gère le débit haut ce jour là), comme annoncé assez physique (donné pour 3h mais on a bien pris 4h30) et technique: quelques rappels dont un en fil d’araignée, des sauts, de la nage assez longue (des biefs de 400 m entre parois qui ne laissent pas passer le soleil en direct). Un petit pic nic à mi course est bien apprécié.
En un mot magnifique ! Vert, bien encaissé (pas d’échappatoire et au vu des arbres coincés par les crues au-dessus de nos têtes, ça doit être quelque chose à voir mais d’en haut) et mouillé à souhait! Quelques syphons sont à éviter, dont un a quand même tiré un peu les pieds de Florian pour nous rappeler que l’eau est joueuse.
Une montée raide dans le pentu (env 30min), pour commencer à suer et nous le faire déjà regretter ce canyon frais, et encore plus les mains sur le guidon brûlant! Qu’en est ce qu’on y retourne?

16 juillet : traversée des Petites Aiguilles de l Argentiere

Bénédicte et moi avons crapahuté sur les Aiguilles de l’Argentière aujourd’hui.

Départ à 7h du Col du Glandon, sous un soleil déjà bien présent.
1h30 plus tard, nous voilà prêtes pour démarrer l’arête qui mène à l’Aiguille de Capdepon.
Un beau gneiss pas toujours bien stable mais fort agréable quand même et très prisu.
Friends et sangles sont nos amis sur ce terrain.
Une fois au sommet de Capdepon, quelques rappels nous permettent de rejoindre le Coup de Sabre, brèche bien connue de certains randonneurs à ski printaniers (mais pas moi, en fait…).
Ensuite nous enchaînons avec la partie la plus grimpante de la course, deux longueurs en 5 sur vieux pitons et nos amis. Les chaussons sont bien agréables dans cette partie.
Une petite pause à la Pointe Elisabeth, où on remet les grosses pour la suite de l’arête, bien effilée et aérienne par endroit. Une fois à l’Aiguille de la Combe, la désescalade commence jusqu’au col de la Combe. Puis retour dans des éboulis, blocs, pentes herbeuses et le sentier jusqu’au col.

Beau panorama sur le Mont Blanc, la Vanoise, la Meige, l’Etendard et bien sûr quelques sommets de Belledonne comme la Cîme du Sambuis, le Roc d’Arguille et le Rocher Badon. Pas de Rocher Blanc, caché par le reste des aiguilles.

Une belle sortie dans nos montagnes escarpées.
Bises,

Sonia

9 juillet : Tete de la Maye (escalade)

Suite à mon mail Alain.D (tout nouvel adhérent à la std ) était partant pour grimper en grande voie ce jour et une petite envie de voir l’ oisans.
N’ ayant jamais grimpé à la tête de la Maye, ni en aussi grande voie, nous sommes allés dans la magnifique voie :
 » du 5 à tire la rigot  » D+ 400m.
J’ ai donc pris soin d’ Alain, et ce fût l’ occasion également de faire amplement connaissance.
Entre une cordée de garçons de Romans sur Isère devant nous et une cordée d’ Allemands derrière nous.
Tout s’est très bien passé.

Béné

3 juillet : Pas de l Oeille

Seuls deux courageux STDistes étaient au rendez vous. Montée par le beau vallon de la Fauge puis la combe Charbonnière, arrivée au pas de l’Oeille au milieu des bouquetins, il y a même une garderie en été pour les petits bouquetins. On est monté sur la crête qui domine le pas, et essayé le sentier coté Clos d’Aspres qui part vers le col des 2 frangines, mais trop scabreux en descente pour moi. Du coup, retour sur nos pas, descente vers les pistes de Villard, jusqu’au lac où l’une d’entre nous s’est baignée. Retour chaud à la voiture, on se rappelait pas que c’était si long entre Fauges et les Glovettes.

13.5 km, presque 1000m de D+
Merci Anne!

Jac (the big)

3 juillet : Dôme de Chasseforêt

Salut bien les oiseaux.

Ma troisième tante hâtive fut la bonne. Le regel
eut été au rendez-vous le matin du samedi 2, si nos emplois du temps
nous l’eussent permis, et que nous eûmes été au parking des Prioux le
vendredi 1er à midi (oui eh bien totalement raté !). Kouak donc la
grande pataugeoire fut le dimanche 3 notre lot de consolation,
nez-en-moins nous arrivâmes au sommet du Dôme qui Chasse la Forêt sur le
coup des dix heures trente minutes, demeurant (très stoïquement) debout
devant le zinc, malgré le vent soufflant sifflant par là à travers. Avec
deux autres grenoblois-grenobloise, nous étions tout seuls entre la
Valette et Chasse la Forêt. Y’a plus un poil de neige en dessous de
3000. Selon les gardiens (jeunes, nouveaux, sympas, et qui méritent
d’être connus), les conditions sont actuellement celles d’une mi-août
(ce qui est tellement plus romantique). Et pour eux c’est parti pour une
saison de randonneurs d’enfer (si l’on met de côté les annulations COVID
qui commencent à pleuvoir).

Bises et Mistraux. Yann