12 février : Col de l’Emy

4 amis à l’Emy

Accompagnés d’un soleil généreux depuis le hameau d’Albanne, Marie-Christine, Eric, DD et moi , non non nous n’étions pas cinq, avons rejoint le col de l’Emy bien gentiment par le fond du vallon.

Altitude de départ oblige le chaussage des skis est immédiat, ouf !

Le tapis blanc déroulé par la nature pour nos compères ressemblait à un catalogue de toutes les facettes possibles. Heureusement pour eux le vallon est très large aussi ils ont réussit à éviter celles peu agréables à skier.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser ma tenue le petit Zéphir au col n’avait rien d’insupportable…

Philippe ROLLAND

12 février : Tour des Acrays

Tout le monde est réglo au rendez-vous fixé à 7h00 au péage de Montmélian.

A 8h15, nous démarrons à ski du parking du Mappa , alt 1284 m, un peu au-dessus d’Arêches.

-1° au départ. La température s’est bien réchauffée par rapport aux jours précédents.

Nous suivons la route non déneigée du Cormet d’Arêches sur 800m avant de la quitter pour une piste à droite. Après la traversée d’un pré enneigé ( Le Frasier), nous pénétrons dans la forêt ou le gymkhana commence. Raides Zigzags entre les arbres, dévers verglacés, coulures de glace vive, cailloux apparents tout azimut, traversée d’un ruisseau en équilibre sur des branches et pour finir une petite partie de patinage. Jean Luc nous fait une démonstration de « ski 4 pattes » tout à fait réussie, vautré sur une plaque de glace.

« Il est temps qu’on sorte de ce traquenard !» me dis-je. L’équipe va penser que toute la rando est du même acabit et je risque une mutinerie ! Je prends les devants en certifiant qu’on ne redescendra pas par là. Oui, la suite sera meilleure, le retour sera soft. Je me porte garant de la bonne préservation des semelles de nos skis. Mais je commence à avoir des doutes. Il y a si peu de neige !

Heureusement, l’équipe du jour domine son sujet. Elle est paisible et bienveillante.

Nous débouchons sur l’alpage de la Grange du Foin, un vaste champ de neige libérateur. La trace creuse son sillon devant nous, apaisée, un long ruban tranquille.

Dix minutes plus tard, le stress ressurgit. la pente se redresse, la neige durcit, les peaux ripent. L’un de nous ne tarde pas à exprimer ce que tous les autres pensent tout bas. « On serait mieux en couteaux ! »

Oui !… mais on devine que le large sentier d’été traverse quelques mètres au-dessus de nous, à portée de main. Il faudrait juste pouvoir l’atteindre. On insiste donc. A juste titre. Après quelques contorsions et un poil d’adrénaline, toute l’équipe se retrouve essoufflée mais rassérénée sur le plat du chemin. La suite est un long fleuve tranquille. La foulée se déroule, les arcosses défilent de part et d’autre de nos têtes.

2h00 après le départ et 780m plus haut, le soleil nous éclabousse au Col de la Charmette 2058m. Nous entrons pour la journée dans le royaume de la lumière.

On mange un bout, on dépeaute et c’est parti pour la 1ère descente du jour. Neige changeante, croûtée, pas franche dans un premier temps. Ensuite, elle s’améliore. Le soleil a ramolli les pentes Est, les virages coulent mieux. Nous glissons en direction du lac de Roselend, le Beaufortain dévoile sa panoplie de sommets Est : Pierra Menta, Aiguille du Grand Fond, Aiguille de Presset… et au Nord, le Mont Blanc, écrasant de présence.

Au Chalet de Marsia, alt 1680m, un ravin nous bloque. Nous n’irons pas plus loin. Ce, malgré l’insistance de Catherine qui aurait bien rajouté 5 m de dénivelé supplémentaires. La neige semble encore si bonne à droite… Oui, mais on serait obligé de repeauter à l’ombre. Regret de certains : peut-être a-t-on raté là les deux plus beaux virages de la sortie…

Le soleil donne à plein, on dégouline dans la remontée vers le passage du Miraillet 2161m. Sur la crête, tout le groupe des sommets Ouest du Beaufortain fait la farandole : Crêt du Rey,Pointe de Riondet, Grand Mont, Mirantin, Légette, Rocheplane… On en prend plein les mirettes.

Il fait faim mais la pointe 2295 du Couvercle est proche. C’est l’objectif du jour, 120 mètres plus haut. Il faut tenir, on sera mieux là-haut pour pique-niquer, une fois les souffrances derrière nous. La montée se fait sur le flanc Ouest, en couteaux.

La température s’élève démesurément durant notre pause et la descente ouest s’effectue dans une neige soupeuse digne d’un mois d’avril. Le secteur était traffolé ? Aucune importance ! la neige mollasse a tout ameubli et nous arrondissons nos virages en douceur.

600m plus bas, nous recoupons la route du Cormet. J’avais oublié qu’elle remontait juste à cet endroit, sur près de 400 m. Nous reprenons 40 m de dénivelé, skis sur le dos. Avec la fatigue accumulée, on fait un peu la grimace.

Une fois les skis rechaussés, l’affaire est dans le sac. Trois ou quatre kilomètres en pilotage automatique et nous retrouvons la voiture.

La fin de l’épopée s’achèvera dans l’euphorie devant une bière, dans un bar de Beaufort.

Participants : Dominique C. – Brigitte – Jean Luc – Thierry C. – Catherine G. – Marc

Durée globale : 7h10 – D+ 1430m

Marc

27 au 29 janvier : Séjour en Beaufortain

L’on se retrouve à Arêches le vendredi 27 Janvier à 2 voitures, les Grenoblois (à l’heure) et les Chartrousins (à la bourre). On stationne au-dessus de Boudin car Andréa nous a concocté une Roche Pastire pour ce premier jour. On est tous contents de se retrouver, le ciel est grand bleu, les blagues fusent. La montée vers le Col du Pré peut commencer. Ensuite nous suivons la route d’alpage coté Est qui longe le lac de Roselend. Nous laissons Marie, bien habillée, dans un virage et entamons une combe qui nous mène sur la crête. Malheureusement une nappe de brouillard se lève, le sommet est à quelques dizaines de mètres. Marie doit bien avoir froid, donc le demi-tour s’impose. Nous ne la retrouvons pas trop congelée… Vu la visibilité, le retour se fera par le même chemin. Le moindre coin de poudre, le long des sapins en redescendant du col des Pré, sera bien entendu exploré. Ensuite nous partons nous installer dans la résidence Azuréva. Je ne vais pas vous faire un plan du gite mais les Grenoblois sont encore arrivés les premiers… ensuite un petit apéro suivi du diner dans une grande salle de restaurant à côté du Ski Club de Verdun !! et tous au dodo.

Samedi 28 Janvier direction le Grand Mont, bien connu de tous, nous retrouvons Catherine au pied des pistes. Nous prenons le forfait randonneur qui nous dépose juste au-dessous du col de la Forclaz. Grand bleu ce matin mais cela pince un peu. Bien entendu nous ne sommes pas tous seuls et doucement nous nous retrouvons à la Croix. Le petit vent frais au sommet nous donne un aperçu de la température qu’il va faire lors de la descente dans la face Nord. Andréa s’y jette gloutonnement suivi de toute l’équipe, la neige est top, le pied par rapport à hier. Arrivé au lac Tournant côte 1999, petite discussion sur la suite à donner, soit on repaute pour rejoindre les pistes, soit un peu d’aventure…Ce dernier choix est validé. Nous plongeons dans une gorge profonde (j’entends d’ici les mauvais esprits) dérapage, accrochage aux branches, souchages, chutages mais rien de grave. Enfin toute la panoplie du ski sanglier comme on aime, enfin pas tous, car Marie commence à fatiguer. Heureusement pour elle, nous recoupons une piste forestière qui nous laisse glisser jusqu’aux pistes de la station. Après avoir gagné notre hébergement, le rituel immuable de la douche ,apéro, diner, dodo nous attend.

Dimanche 29 Janvier, le col de Roche Plane est à l’honneur. Nous partons des Maisonnettes sauf Marie qui prend un peu de repos : petite montée tranquille dans les bois et les chalets avant de déboucher sur un beau replat qui nous dévoile la pente de Roche Plane bien trafolée. Petite pause déjeuner avant d’entamer une traversée afin d’avoir le col à vue, et nous croisons juste avant d’arriver a ce dernier, un gros groupe qui lui, entame la descente. Petit moment au soleil avec thé et barres et il est temps de s’y remettre. Andréa nous emmène, après une traversée vers une combe et sous une épaule de la Légette, bien à l’ombre, avec une très bonne neige. Repautage, et montée sur 150m afin d’arriver sous la Cote 2000 et on se laisse glisser jusqu’au Carroz dessous. Les 150 derniers mètres la neige n’est vraiment pas géniale mais la descente était bien cool. Petite marche pour récupérer la voiture de Cath au centre, qui remonte nos deux chauffeurs chercher leur véhicule et tout le monde se retrouve autour d’une bonne bière avant de reprendre la route.

Beau temps sur les trois jours, de la belle rando, de la bonne rigolade, et de la bonne compagnie pour un bon week de 3 jours, merci pour l’organisation.

5 Février : Crêtes de Brouffier

Comme moi (jusqu’à aujourd’hui), vous croyez certainement tous connaître l’itinéraire qui mène à la crête de Brouffier. Eh bien, avec Dédé, c’est complètement différent.

D’abord, au lieu de rejoindre la combe de Brouffier en montant dans la forêt, on continue la route du Poursollet qui redescend jusqu’à la Combe Oursière. Puis on remonte celle-ci : c’est raide et étroit, donc école de conversions, et entraînement à la trace, il faut louvoyer entre les sapins (voire même les épicéas !). Ensuite, pas question de suivre les petits troupeaux qui montent vers le lac de la Courbe, ou les rares téméraires qui s’aventurent au Pas de la Mine, on vise la bosse cotée 2323 m (sous le Pas de la Mine). Avantage : il y a un peu moins de vent. Mais quand même trop pour casse-croûter. On descend donc au lac de Brouffier (malgré mon avis contraire, j’ai bien compris qu’on allait devoir re-peauter, mais ça fait partie des incontournables des randos avec Dédé). Et pendant qu’on mange à l’abri contre la cabane, un nuage vient sournoisement ramper sur la croupe derrière nous.
On repart donc en plein brouillard avec le vent de face (la crête de Brouffier fait partie des rares endroits, avec La Mure et le col du Mont-Cenis, où il y a à la fois du vent et du brouillard). A la montée ça va encore, mais à un moment il faut descendre (merci au GPS !), c’est plus délicat, surtout pour Dédé qui est devant. Un peu plus bas, on sort du nuage et on retrouve la Combe Oursière et sa poudreuse de cinéma (il faut quand même éviter les sapins, et les épicéas) !

Une balade originale, des péripéties inédites, et 6 Stdistes ravis !

Anne

5 février : Moquette et soleil aux Fontaines

Direction le col des Fontaines aujourd’hui pour 7 touristes du Dauphiné en excursion dans le côté Savoyard de Belledonne.
Le départ du hameau des Roches (1140m, St Colomban les Villards) démarre un peu raide et avec quelques déchaussage pour cause de cailloux et de glace. Mais très vite, nous prenons notre rythme de croisière pour remonter le long vallon des Roches.
La neige est là, quelques nuages aussi, mais très vite c’est le soleil qui domine.
Gros coup de chaud dans les pentes qui mènent au col des Fontaines.
C’est plein sud, et d’ailleurs c’est pour ça qu’on est là.
Après quelques paliers, nous atteignons finalement notre col et une jolie vue sur le vallon du Veyton. Petit pique-nique rapide au soleil, avant d’entamer la descente.
La neige bien ramollie est très agréable à skier sur les parties peu tracées.
On se fait plaisir et on oublie vite le petit vent frais au col.
Ensuite un nuage qui remonte de la vallée vient nous titiller un peu mais nous atteignons vite le fond du vallon. Pour la fin de descente ça sera entre vernes et cailloux, mais sur une neige agréable avant de déchausser dans la partie raide.

Une belle sortie de 1350m de D+, assez longue et bien ensoleillée.
Aucun des 7 ne connaissaient ce col, donc ce fut une première pour tous.
Globalement l’enneigement était très correct.
Pour une saison en disette de neige, c’était même très bien.

A bientôt pour de nouvelles aventures,

Sonia

4 février : sortie niveau 3

Seul Thierry.S était partant ce jour.
Finalement direction le Pic de la Pierre par son versant est depuis Rivier d’Allemond ce matin.
Un peu de vent à la montée mais rien de trop pénible .
Nous avons chaussé les crampons pour gravir la toute partie finale un peu vitrifiée puis en neige tendre pour atteindre le sommet corniché.
‌S’en est suivi une descente en neige transfo jusqu’à l’altitude 2380 pour remettre les peaux et remonter à l’esthétique brèche 2594 entre le Rocher de l’Homme et le Pic des 3 Officiers.
Descente en neige encore poudreuse côté droit, puis transfo en rive gauche du vallon en contrebas du vallon du Col de Roche Noire.
Ensuite nous avons eu quelques passages en neige dure avec un agréable grip puis une neige variée : poudreuse plus ou moins soufflée jusqu’à l’entrée de la partie boisée.
La neige y est encore bien douce , la piste horizontale qui s’en suit a un enneigement conséquent, très bien conservé et toujours doux à skier jusqu’au parking du départ.
Encore une bien belle journée en montagne.
Sportivement .

Bénédicte

28 janvier : La Scia en raquettes ou à ski

Sortie mixte avec 3 skieuses, Denise, Pascale G et Trotinette d’une part, et 2 raquetteuses Anne P et Fatiha et 1 raquetteur (ma pomme) d’autre part, et tout ce beau monde en 1 seule voiture !
Nous sommes partis découvrir l’un des parcours balisé « ski de rando » à St Pierre de Chartreuse, celui qui part du TS de la Combe de l’Ours et qui permet de rejoindre le sommet de la Scia, La Croix (départ à 1150m, arrivée à 1780m) parcours sauvage mais tout de même sportif pour les skieuses qui sont descendues par les pistes ; raquetteuses/eur ont profité quant à eux de la poudre en forêt pour qq glissades sympa
Dommage que le temps soit resté bouché toute la journée, y compris au sommet (pas bien beaucoup chaud !!!)

Jacques

29 janvier – Grand Galbert

Nous étions 6 aujourd’hui pour aller en direction du Grand Galbert. Arrivés à 8h1/2 à Oulles, nous avons pu chausser les skis à quelques mètres des voitures. Alors que la brume se dissipe, nous nous engageons sur le chemin en direction du col de la Buffe. Puis rapidement, nous remontons vers l’ouest les belles pentes qui nous conduisent à proximité de la bergerie du Carrelet. La fine mer de nuage présente sur la vallée de Bourg d’Oisans commence à se dissiper et après une pause, nous poursuivons dans la combe du ruisseau du champ jusqu’à atteindre le plateau sommital. Les vues à l’ouest sur le Vercors et à l’est sur l’Oisans sont époustouflantes ! Nous poursuivons sur le plateau faiblement incliné, qui se redresse juste avant le sommet que nous atteignons à l’heure du pique-nique !

Descente par l’itinéraire de montée avec neige dure sur le plateau, belle poudreuse s’alourdissant dans la partie médiane et un beau mélange de neige froide peu épaisse, terre, pierres, ronces dans la partie basse. On rejoint finalement le chemin pour la conclusion de cette belle et sympathique journée !

Christian

Week-end Initiation à l’Etendard – 21/22 janvier

Nous étions 24 Stdistes à nous être donné rendez-vous samedi 14 janvier au pied du Plan du Moulin à St Sorlin d’Arves pour le traditionnel WE d’intégration de début de saison.

Objectif : faire connaissance, skier sur les pistes et hors des pistes, faire un rappel des gestes en cas d’avalanche et s’entrainer aux conversions aval tout en skiant.
Le temps est beau et venté, la neige enfin au RV et les aiguilles d’Arves magnifiques. Les cuisses chauffent et certains profitent des bars d’altitude pour goûter chocolat ou autres boissons revigorantes. En fin de journée nous faisons une dernière montée pour ensuite descendre au refuge de l’Etendard où nous attendent Fabienne, ses filles et son mari. Après un moment de détente le repas est servi : soupe, diots de St Sorlin, polenta, salade, fromage et gâteau pommes-amandes.

Le temps annoncé pour dimanche n’est pas fameux : correct en début de matinée puis se gâchant avec neige et vent. On se lèvera donc à 7h pour profiter de la matinée. Le lendemain l’aiguille de Leysse est dans le brouillard mais nous partons dans sa direction. On commence par descendre un passage avec des conversions aval pour arriver à la hauteur des 3 lacs et traverser un cours d’eau. Puis montée vers l’aiguille avec exercices de trace. Le temps empire vite et on décide de s’arrêter à un col et depeauter en plein vent. Descente agréable dans bonne neige puis remontée sur l’autre versant pour retrouver le refuge en faisant une boucle. Le temps devient mauvais, grésil et neige mêlés, vent. Nous pique-niquons au refuge puis débriefing du WE et présentation des secours en montagne par le mari de Fabienne, ex PGHM. Moment intéressant de questions et d’échanges. Il est temps de reprendre nos skis pour remonter en haut de la station. Les remontées sont fermées à cause du vent, les pistes sont désertes en haut et la neige est excellente mais on est dans une purée de pois.

Tout le monde arrive sans encombre en bas des pistes pour partager un dernier moment ensemble au bar avant de se dispatcher dans les voitures. Encore merci à nos encadrants bénévoles Sonia, Philippe et Andrea pour ce WE.

Laurence R.

22 janvier : Tête du Vallon

Malgré la froidure annoncée, 7 valeureuses STDistes s’étaient portées
volontaires pour tenter la Tête du Vallon. Après un départ sous la neige
de Grenoble, arrivée à Besse vers 9h00 : – 11 ° ! On traine pas. Montée
tranquille sur la croupe où le soleil nous rejoint rapidement. Après 3
heures d’effort, nous rejoignons le sommet de la Quarlie. Le temps
commençant à se bâcher et la qualité de la neige promettant une descente
délicate, nous décidons de ne pas poursuivre plus avant. On profite du
paysage exceptionnel du lieu avec vue sur la Meije, le plateau
d’Emparis, les Grandes Rousses et, au loin, les aiguilles d’Arves avant
la redescente dans une neige soufflée, cartonnée, rarement poudreuse
sauf dans la pente terminale. Malgré tout, très belle journée de reprise
pour la plupart d’entre nous avec un groupe super sympa. Et pour finir,
partage d’une brioche au bistrot… des Touristes à Besse.

Dominique