CR de Marc P.
Compte tenu des températures frisquettes qui sévissent depuis une semaine, j’obéis au chant des sirènes des uns et des autres. << Lire la suite >>
CR de Marc P.
Compte tenu des températures frisquettes qui sévissent depuis une semaine, j’obéis au chant des sirènes des uns et des autres. << Lire la suite >>
CR de Christian U.
Le week-end dernier, il y avait Grenoble-Vizille (fameuse course à pied) << Lire la suite >>
CR de Jean-Louis
Reprise d’activité pédestre pour 9 vétérans après les intempéries du W-E << Lire la suite >>
Jour 1 – Samedi 9 mars 2024 ( Départ)
Cet hiver, en mars, nous n’irons pas en Italie dans les Abruzzes… pas de neige !
Andrea a donc dû changer de destination et nous emmène en Suisse, à l’hospice du Simplon.
Départ samedi de Grenoble pour 4 d’entre nous (Jacques, Thierry, Catherine, Marie-Christine )
afin de rejoindre le col de la Placette, le fief du capo Andrea,
où nous attendent déjà Dominique, Pascal et Alain, arrivé la veille de Rennes.
Nous chargeons le fourgon de 8 places, mais on a tellement de bagages que la remorque
d’Andrea est attelée et bien remplie… heureusement, les skis sont chargés sur le toit.
Départ 10 h 30. Premier arrêt une heure plus tard pour le café, car panne de courant chez Andrea
et donc, privés du traditionnel breuvage ! Mais on s’est bien consolés et régalés avec le tiramisu
framboises-mûres préparé par Sylvette, miam, miam !
On reprend la route par grand vent, Pascal conduit et tient bien fort le volant sous les rafales..
Trajet tranquille, pause casse-croûte vers 13 h entre Genève et Lausanne.
Plus on se rapproche et plus le mauvais temps se confirme.. On arrive enfin à l’hôtel Simplon Blick à 16h30.
La neige tombe dru et il y a déjà une bonne épaisseur.
Très bon accueil de l’hôtelière Nicole. Installation, apéro et repas à 19h. Coucher 22h.
Marie -Christine
Jour 2 – Dimanche 10 mars 2024 ( entre Mâtines et Vêpres )
A défaut de topo, ce sera
Devoirs de vacances – et leur corrigé.
Départ : Hôtel du Simplon-Blick
Arrivée : Hôtel du Simplon-Blick
Alt +2005m
Distance parcourue = 4,4 kms
Dénivelé : +40m
BRA = 4/5
T* = -2*
Visibilité : aucune
Maths : sachant qu’un skieur stdiste parcourt en moyenne entre +300m et +600m par heure de dénivelé positive en territoire français, combien de temps parcourra-t-il son dénivelé du jour en territoire helvétique par temps de chien mouillé ?
Réponse : 1h 30 ( 90 mn est aussi accepté )
Conjugaison : conjuguer aux 3 temps de l’indicatif et au conditionnel présent le verbe « neiger ».
Réponse :
Il a neigé cette nuit.
Il neige ce matin.
Il neigera cet après-midi.
Peut-être qu’il pourrait s’arrêter de neiger demain, ce serait bien, non ?
Langues ( thème )
Vous traduirez la phrase énoncée en français : » je skie comme un dieu/déesse survolant la poudreuse immaculée » en suisse.
Réponse :
» je me transforme très vite en bons hommes.bonnes femmes de neige et je tombe mollement dans des baignoires invisibles « .
Langues ( version ):
Vous traduirez du suisse au français la proposition suivante :
» A cause des intempéries, tout le monde a annulé, l’hôtel est vide et j’ai bien de la place : vous resterez dormir encore à l’Hôtel ou bien… ?
Réponse
» A cause des chutes de neige, tout le monde a annulé alors on va rester sagement à l’Hospice où il.y a de la place, qui est moins cher et plus confortable, ou bien. »
Histoire :
Quelle statue d’animal royal domine le col du Simplon évoquant à la fois
-une nature sauvage et altière,
-un Napoléon mégalomane et sanguinaire
-le 3ème Reich génocidaire ?
Réponse : un aigle en béton armé fort intimidant ma foi…
Science de la Vie et de la Terre :
Par -2*, combien de temps faut-il pour un sujet stdiste de constitution moyenne et enrichi aux croquants et aux noix caramélisées pour :
-être saupoudré
-être mouillé
-être trempé
-être gelé
-être congelé
-être décédé
Sachant que les activités de portage des bagages, de chaînage du fourgon, de pelletage de la route, de poussage des véhicules en détresse, et de re-portage des bagages
assurent une plus-value calorifère significative. Vous en tiendrez compte dans vos calculs de pro-rata temporis.
Réponse :
Le Stdiste est insubmersible et reste chaud-bouillant même mouillé.
Dissertation
Vous discuterez en apportant les points de thèse et d’antithèse sur le sujet suivant :
La neige abondante, le BRA élevé et le Franc Suisse à l’Hospice du Simplon chez les Chanoines réguliers de St Augustin : et Dieu dans tout ca ?
Je ramasse les copies à J9.
Catherine Abitzmil
Jour 3 – Lundi 11-03-24 ( à la recherche du Spitzhorli)
On commence à prendre nos habitudes : petit déj à 7h30 et début de ski vers 9h. Et ce matin c’est le
Spitzhorli qui retient l’attention du groupe ou du moins un gros repérage du secteur. Le temps est
splendide, le paysage enneigé magnifique, que du bonheur et il y a bien 50 à 60 cm de fraîche. Donc
on trace, on trace et on trace en faisant une tranchée dans cette poudre en se relayant. Un bon gros
replat avant le sommet nous accueille afin de passer en mode descente. Là on lâche les chevaux à la
suite de André qui nous trouve des pentes et une neige de rêve. Cela devient de plus en plus lourd au
fur à mesure que l’on perd de l’altitude mais cela reste bien agréable. Une pause casse-croûte et un
repautage plus loin nous permet de rejoindre l’hospice.
Pascal
Jour 4 – Mardi 12-03-24 (Staldhorn et repérage pour le refuge Monte Leone)
Aujourd’hui nous envisageons d’aller visiter le Staldhorn (2462m) .
Ce matin le beau temps est avec nous et le vent également s’est invité , de bonnes rafales nous accompagnent plus nous nous rapprochons du sommet par la face est.
Par chance une petite cuvette nous attend sur celui-ci et nous protège du vent ce qui nous permet une petite pause photos et grignotage… et via pour la descente (nous déjeunerons plus bas).
Nous surveillons néanmoins deux randonneurs non loin de nous qui progressent skis sur le dos dans une pente à plus de 40°pour atteindre le Tochudorn (2648m) voisin.
Et fait du hasard se sont ces 2 skieurs Flamands que nous retrouvons le soir même à notre table.
Notre descente se poursuit par des pentes sud qui auront bien décaillées mais toutefois bien lourdes .
Pause déjeuner au soleil avant de rejoindre l’Hospice ,il est 12h30 et plus de vent.
Arrivés au Simplon Pass , pour quelques-uns d’entre nous la journée n’est pas terminée, nous partons reconnaître le passage recommandé (2360m) pour la montée au refuge « Monte Leone » prévue pour le lendemain.
La trace n’étant pas faite sur une bonne partie de cette nouvelle ascension (face ouest) le passage de relais pour tracer est de rigueur ( + de 50cm de neige tombés 3 jours avant)
Suite à cette reconnaissance , nous prenons la décision de renoncer à rejoindre le refuge car trop exposé.
Pour cette deuxième descente par contre là , tout est différent , la poudre est encore présente sur cette exposition et nous en profitons…
Retrouvailles avec le reste du groupe et déjà 19h00 : La cloche nous appelle pour le dîner.
Après le dîner nous négocions avec Daniel , un des 4 chanoines de l’hospice pour garder nos chambres .
L’hospice étant très prisé rien n’était encore acquis pour conserver nos pénates car nous n’avions pas prévu de rester sur place … par chance un groupe se désiste , donc nous resterons 2 jours supplémentaires dans cette grande bâtisse.
La soirée se termine avec des jeux…dont le tarot.
Une journée bien remplie , nous décidons pour le lendemain que ce sera notre journée de repos et comme il y a 12 ans nous descendrons à Domodossola.
Andrea
Jour 5 – Mercredi 13-03-24 (Domodossola) journée repos…
Aujourd’hui mercredi 13 mars, c’est journée de repos et l’idée d’une incursion italienne fait l’unanimité dans le groupe. Les 5cm de neige fraîche tombés dans la nuit, n’y changeront rien.
Groupés dans le fourgon, nous redescendons la vallée en direction de Domodossola, ville de 18000 habitants située à la frontière Suisse Italie, dans le Val d’Ossola.
Après un premier café ou cappuccino, nous entamons notre visite de la ville, durant laquelle déjeuner au restaurant, gelateria et achats personnels seront au programme.
Une très belle journée qui permet à chacun de recharger les batteries.
Thierry
Jour 6 – Jeudi 14-03-24 (Spitzhorli) Le sommet
Jeudi 16 mars 2024, Le Spitzhorli 2736 m.
Départ de l’hospice à 8 h 30, pour le Spitzhorli, après un petit déjeuner agrémenté d’une
excellente brioche de chez Pralus, amenée spécialement par Alain après son passage dans
la capitale des Gaules.
Puis nous avons qu’à traverser la route en face de l’hospice afin de
rejoindre notre point de « chaussage / départ ».
Les traces des jours précédents sont un réel confort pour notre progression avec une neige
bien compacte, les pentes sont assez débonnaires et ne nécessitent pas les couteaux, pour
autant que l’on adopte bien la posture « Aldo Maccione » dans les passages les plus raides.
On prend notre temps, avec des trajectoires bien sécurisées.
Arrivés au col de Usero Nanzlicke à 2601 m, il nous reste plus qu’à bifurquer au nord en
empruntant la crête / corniche et atteindre le sommet à 2736 m.
Il fait tellement beau, avec un soleil légèrement voilé et un vent très faible, que nous
décidons de manger au sommet. Sommet duquel la vue à 360 degrés est splendide, avec
notamment une vue sur le massif suisse « des 4000 » qui n’a aucun secret pour Alain : il
nous récite la liste de tous les sommets !
Un groupe de trois emprunte une petite variante pour amorcer la descente, en contournant le
sommet par le nord. Le reste du groupe redescend grosso modo par l’itinéraire de la montée.
Sur les deux tiers supérieurs, la neige s’est légèrement transformée et s’avère assez
compacte. La descente est facile et c’est un réel plaisir.
Sur la fin, la topographie nous joue quelques mauvais tours et on doit enchainer les
séquences de poussette, ponctuant ainsi cette très belle journée : 11 km et 850 m D+.
Dominique
Jour 7 – Vendredi 15-03-24 ( MageHorn
Ce matin, grand remue ménage. Nous quittons l’Hospice pour retourner chez Nicole à l’hôtel Simplon Blick. En conséquence, l’heure du lever est avancée et après le petit déjeuner, nous rechargeons mini bus et remorque avec tout notre barda. Heureusement, depuis notre arrivée dimanche dernier, les conditions ont bien changées et nul besoin de pelleter pendant des heures pour dégager le fourgon. Il faut juste veiller à ne pas poser le pied sur une des traîtresses plaques de glace qui subsistent sur le parking.
Une fois la partie de Tétris terminée, nous laissons la remorque chargée et empruntons le minibus le temps de redescendre de quelques kms vers l’Italie afin de rejoindre le point de départ pour l’objectif du jour : le Magehorn.
Lé départ est bucolique à souhait avec un mélézin et des ponts à traverser mais, tout de suite, la trace se redresse. Tant mieux ! On ne va pas se taper du plat interminable. Le temps d’abord dégagé va se couvrir peu à peu au long de la matinée mais le vent restera modéré. Heureusement car la taille des congères au Magelicke, col à 2441m est impressionnante et donne une vague idée des conditions dantesques de début de semaine. En cours de route, nous allons perdre Marie et Pascal qui redescendent nous attendre au parking et c’est donc une équipe réduite qui attaque les 200 derniers mètres un peu plus raides qui nous permettent d’atteindre le sommet à 2622m. Contre toute attente, la descente est plutôt agréable. Neige durcie par le vent sur le haut puis quelques pentes encore poudreuses et ensuite neige lourde et mouillée mais pas si désagréable que ça dans les pentes inférieures. Et pour finir, un petit slalom bien ludique dans le mélézin avant de retrouver nos amis qui nous attendent patiemment au chaud dans le minibus. Au total, 901m de D+ pour 6 heures de balade avec de belles pentes et de beaux vallons. On en redemande !
De retour chez Nicole, nous négocions de casser la croûte dans la salle « théorie » moyennant la prise de grossbier qui passent toutes seules. Plus facilement en tout cas que l’escalier que l’on doit se farcir jusqu’au 3ème étage pour y déposer tout notre bazar. A chaque montée, on arrive à l’agonie au palier du 3ème. On devrait faire du sport plus souvent !
Le soir, on constatera que le menu chez Nicole est quand même bien plus appétissant qu’à l’Hospice et après quelques tours de Code Names et de tarot, on se hissera une dernière fois sous les combles en vue de reprendre des forces pour de nouvelles aventures.
Alain
Pour ce dernier jour, l’objectif grimpe encore, nous visons
le Galehorn à 2797m
Ce matin, Marie et Pascal préfèrent se reposer, nous partons donc à 6 et
débutons par une courte approche en fourgon (env.5km) pour rejoindre le
même départ que le Magehorn, assez grand parking en bordure de la route
qui file à Domodossola, au-dessus du minuscule hameau « l’Alpenbrunch »
déjà bien ensoleillé à 8h20. Nous démarrons la rando à 1810m, et une
fois le ruisseau franchi nous obliquons à gauche pour traverser ledit
hameau, tout à fait désert à cette période, puis remonter le large
cirque en se rapprochant peu à peu de la falaise. Aujourd’hui c’est
foule dans le secteur, on se croirait à Prabert en Belledonne tellement
les groupes s’étirent !
Au départ la trace est bonne, parfois un peu soutenue, plus haut dans la
rando elle se révélera tout de même trop raide obligeant notamment
Thierry à redessiner un cheminement tout à la fois confortable et
efficace. Sans vouloir être critique à l’endroit de nos amis suisses,
cette raideur de la trace a peut-être une explication dans une maîtrise
imparfaite de la conversion, nombre de nos prédécesseurs offrant à nos
regards une rotation de spatules en mode avion !
La caractéristique du jour c’est d’une part une nouvelle chute de neige
d’environ 15 cm pendant la nuit, d’autre part une météo où le soleil
joue à cache-cache avec les nuages bousculés par un vent fort voire plus
(pour la première fois du séjour, je garderais la goretex toute la journée).
Après les premiers 400m, un replat permet d’accéder à plusieurs
parcours. Nous bifurquons à droite, puis à la suite d’un petit toboggan,
nous remontons une pente soutenue sur 50m env., et par une courte
traversée nous prenons pieds dans un très large et long vallon qui
permet d’atteindre un col à 2600m, col où Alain préfère nous attendre.
Il faut dire que le vent bien fort, et chargé de nuages réduisant
sérieusement la visibilité, n’invite pas à la poursuite de la rando,
d’autant que les 200 derniers mètres paraissent quelque peu engagés, la
plupart des autres groupes sont d’ailleurs en mode pause sous le col.
Mais notre Andrea est tenace et vaillant ; du col il s’avance vers la
pente sommitale et s’engage, faisant la trace, dans une traversée de
300m environ pour gravir ensuite, sur 50m env., une pente soutenue, pour
atteindre un collu à 2700m. Cette avant-dernière partie de la rando nous
aura donné l’occasion de se friter avec un encadrant suisse conduisant
un groupe de 8 personnes parti sur nos talons, lequel encadrant malgré
nos remarques de respecter de larges distances de sécurité, semblait
bien imbu de son expertise pour nous dire « no problem » !
L’ultime pente est tranquille, on fait une courte pause carburant, car
au sommet cela va « décorner », sommet atteint vers 12h45. Au sommet,
couronné d’une imposante antenne et de panneaux solaires, un flash
d’ouverture météo nous laisse entrevoir que le panorama devait être
tip-top mais la situation n’est pas à la contemplation, on dépeaute et on
descend vite fait jusqu’au col où Alain nous attend. Dans le même temps,
le vent se calme, le soleil remplit l’espace. Après quelques vitamines,
le groupe s’élance dans la pente avec, globalement une bonne neige, une
bonne glisse, même si parfois le manteau est bien épais.
Fin de la rando sous un soleil épanoui à 14h30, on se dit qu’il eut
fallu partir 1h plus tard mais ce n’est pas dans l’habitude du montagnard !
Jacques
Jour 9 – Dimanche 17-03-24 (retour au bercail)
Et voilà notre dernier jour est arrivé. On vide les chambres et on va prendre notre petit déjeuner
vers 8h, le temps est maussade… Départ de l’hôtel Simplon Blick à 9h20.
De nouveau, cette route magnifique, entre paravalanches et virages en grosses épingles, et les
plaines vertes qui nous régalent les yeux ainsi que les vignes en terrasse qui se multiplient.
Pause café et courses souvenirs à la hauteur de Martigny puis arrêt casse croûte juste après
la frontière suisse, il est 13h30.
Surprise ! On offre une fiole dijo en bois à Alain dont c’est l’anniversaire !
On reprend la route et c’est bientôt l’arrivée à bon port, grâce à notre pilote Pascal, au col
de la Placette vers 15h30.
Encore de biens beaux souvenirs grâce à une équipe de choc menée tambour battant par
le capitaine Andrea.
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