Nous n’avons pas réussi à faire le tour de la grande Ruine comme prévu initialement , car ce dimanche matin 6 mai, quand on s’est levé à Adèle Planchard, le grésil tombait, le ciel était bien bouché et malgré une amélioration au cours de la matinée , les sommets et la ligne de crête sont restés bien accrochés par les nuages ; partis après concertation à 7 h du refuge, nous avons tout de même franchi le col des neiges , la principale difficulté de cette matinée (pente à 50°), puis atteint le col de la Casse Déserte (3484 m) à 10 h , en aller/ retour depuis Adèle.
Noémie, la gardienne , nous a dit qu’elle quittait Adèle Planchard dans 8 jours, plus trop motivée maintenant qu’elle sait qu’elle va gardienner le refuge de la Selle cet été. Une de ses futures remplaçantes (Fanny ) était là pour lui donner un coup de main ainsi qu’un aide gardien (Christophe). Le refuge annonçait complet hier soir , une bonne vingtaine de skieurs enchaînaient sur le tour de la Meije , parfois avec un guide. Le supplément de confort, apporté par les nouveaux WC accessibles depuis l’intérieur du refuge, a été bien apprécié. Mais les gardiens manquent encore d’espace pour rendre leur travail plus facile. On s’est dit que ce sera certainement le futur chantier d’Adèle Planchard si des solutions sont proposées et des financements trouvés.
Donc, un groupe agréable de 6 STDistes + 2 jeunes transfuges ex STD passés au CAF d’ Aix les Bains pour raison de mutation professionnelle ; avec de bons moments de rigolades et de parties de cartes au refuge ; des observations naturalistes qui ont agrémenté nos efforts : à la montée , le ballet d’ une dizaine d’hirondelles de rochers nous frôlant à vive allure , chassant au ras de la neige du glacier inférieur de la plate des agneaux ; à la descente nous n’avons pu nous retenir de faire la course à skis avec les marmottes des sources de la romanche !
Mais on tâchera de revenir pour faire ce tour de la Grande Ruine (en 2019 ? ) et achever ce qui a été commencé.
Jean-Luc