CR de Marc
Départ de Celliers 1370 m : 8h20
La route du Col de la Madeleine n’est pas déneigée en hiver. Après les dernières pluies, la
neige y est très dure, voire verglacée. Mauvais augure pour la suite !
A 1300m du départ, la route croise la Combe des Plans. Orientée Est, elle prend bien le
soleil. Le regel de la nuit l’aura sans doute bétonnée.
neige y est très dure, voire verglacée. Mauvais augure pour la suite !
A 1300m du départ, la route croise la Combe des Plans. Orientée Est, elle prend bien le
soleil. Le regel de la nuit l’aura sans doute bétonnée.
Avant la grimpette, nous enfilons les couteaux, préventivement. Nous les enlèverons sur
un replat, 300m plus haut. Utiles au départ, ils s’avéreront vite superflus. Entre temps,
avec le foehn, la surface a déjà commencé à ramollir, humidifiant les peaux. La neige
fraîche fait son apparition et ça ne rate pas : dès que nous abordons le versant nord, le
bottage commence.
Ce genre de situation signe les inégalités entre les uns et les autres. Avec Catherine,
nous avons les mêmes peaux, des Colltex rouges achetées l’année dernière.
Manifestement, elles aiment l’eau ! Nous trimballons sous nos skis des sabots épais de 10
cm. Murielle n’est pas en reste. Des enclumes ! Quant aux quatre autres, malgré quelques
petites alertes, ils caracolent avec légèreté. Nous avons beau racler, farter, rien n’y fait.
En approche du col de la Valette, vers 2350, vient le moment où il faut quitter la trace,
pour bifurquer vers Roche Noire, l’objectif initial. Ce sommet éloigné est rarement fait. 800
m de « presque plat » nous en séparent, avant d’aborder la pente finale. Il va falloir tracer
dans 20 cm de poudre froide.
Le bottage me laisse un peu de répit. Est-ce le moment de réveiller ses ardeurs ? Par
manque de courage, je propose de changer d’objectif : Les Aiguillettes de la Balme. Son
altitude est similaire mais on reste sur la trace pratiquement jusqu’au bout. Personne n’y
voit d’inconvénient ; la proposition est validée.
Au Col de la Valette alt 2399, nous décapons de nouveau les sabots, ancrés aux peaux
par de la glace récalcitrante.
En ascendance au-dessus du col, une série de courts zigzags techniques chevauchent
un éperon neigeux. Une longue traversée un poil descendante permet de rattraper la
paisible combe qui monte au Col des Aiguillons 2557m. Un groupe d’aiguillettes de granite
se dressent en crête, magistrales. L’objectif est à portée de main, 40 m plus haut. On a le
choix entre 2 ou 3 « collus ». 4 skieurs sont passés avant nous, la trace est faite sur l’un
d’eux ; nous la suivons. A l’ombre, avec le foehn en pleine face, l’accueil est refroidissant.
Une traversée permet d’en atteindre un autre plus sympathique car ensoleillé.
Le foehn nous pousse à descendre.
Intérêt de cet objectif de dernière minute : nous avons accès à la Combe de la Valette.
Nous troquons une course en aller-retour contre une en circuit. Cette combe est bien plus
skiante que la Combe des Plans, accompagnée d’un paysage grandiose, au pied du
grand Pic de la Lauzière.
20 cm de poudre dense, une série de combes pratiquement vierges jusqu’à 2300, on se
régale. Plus bas, les traces de descente se multiplient et la neige s’alourdit. Il faut
finasser en jonglant d’une contre-pente nord à une autre.
A 1900, le moment est venu de traverser vers le flanc sud. Nous gagnons d’un coup la
neige transfo, une moquette douce, à point. Nous étions partis pour un ski à minima,
nous aurons fait du bon ski de bout en bout. La bonne surprise du jour !
Long retour par la route du Col de la Madeleine. Depuis ce matin, la neige a bien ramolli.
Le thermomètre de la voiture, pourtant garée à l’ombre, indique 11° à l’arrivée!
Le thermomètre de la voiture, pourtant garée à l’ombre, indique 11° à l’arrivée!
Tout se termine au bistrot local. Les tenanciers accusent les 80 balais et ont simplifié le
service au maximum. Toutes les consommations sont à 4 €, on note soi-même sa
commande ( stylo et bloc note fournis), on fabrique soi-même son panaché. Nous
obtenons des nouvelles de Bobby, le berger beauceron du bar et mascotte de ce coin de
Lauzière. Il court la montagne depuis des années. Nous n’aurons pas eu la chance de
profiter de sa compagnie aujourd’hui. Il est parti avec des randonneurs plus matinaux et il
n’est pas encore rentré!
service au maximum. Toutes les consommations sont à 4 €, on note soi-même sa
commande ( stylo et bloc note fournis), on fabrique soi-même son panaché. Nous
obtenons des nouvelles de Bobby, le berger beauceron du bar et mascotte de ce coin de
Lauzière. Il court la montagne depuis des années. Nous n’aurons pas eu la chance de
profiter de sa compagnie aujourd’hui. Il est parti avec des randonneurs plus matinaux et il
n’est pas encore rentré!
Durée globale : 5h50 – Dénivelé : 1230 m
Participants: Murielle Rousseau – Pascale de Larminat – Catherine Fourrier – Brigitte
Bernard – Yannick Arnoud – Didier Thibaud – Marc Papet
Participants: Murielle Rousseau – Pascale de Larminat – Catherine Fourrier – Brigitte
Bernard – Yannick Arnoud – Didier Thibaud – Marc Papet