CR par Marc
1ere sortie du séjour. Ambiance neige et brouillard, masques et Goretex. Trois ont d’ailleurs déclaré forfait; ils ne nous rejoindrons que le soir. Pourtant, par ces temps de disette, la neige qui tombe est une bénédiction. Dès 2000 m, 15 cm de fraîche se sont déposés. Une aubaine dont nous profiterons les jours suivants.
Nous montons les pentes du Mont Rosset sous les flocons avec, pour unique point de vue, le bout de nos spatules. Un groupe a fait la trace, on aperçoit sporadiquement leurs silhouettes à la queue leu leu, lorsque la brouillasse se déchire. C’est pratique, il n’y a qu’à suivre. Ils s’arrêteront à 2400, 50m sous le sommet. Et là, il sera vraiment impossible de faire mieux qu’eux. La ligne d’arête commence à ce niveau, la purée de pois empêche de voir si elle est cornichée, si elle monte, si elle descend. Sans trace, c’est une progression à tâtons.
Descente sympa. Nous profitons de la poudre toute neuve, même si la pente est dure à estimer. Les traces de nos prédécesseurs servent de point d’appui.
Durée globale: 5h35 – D+ 1000m