Avec Pascale et Lucas, nous avons fait le tour du Pic de Bure en 3 jours, en autonomie, fin juillet. Très joli parcours, belles fleurs partout, bien que ça soit très chaud et plein de
cailloux.
– 1er jour départ de l’IRAM, puis col de Rabou ; la descente ducol de Rabou vers le petit Buëch et sous le cagnard est un calvaire comme dirait Eric (mais à l’envers puisque ça descend) ; heureusement, il y a un petit torrent bien frais en bas (fourni cette année) et une chapelle (pour terminer pieusement le calvaire). 1er bivouac à la fontaine de Bure ; avec les vaches curieuses et supérieures en nombre, plus l’orage, on a cru qu’on n’arriverait pas à bouffer.
– 2ème jour de la Fontaine de Bure aux Sauvats, longue traversée légèrement descendante (avec des rats pontiques partout dans les coins), kolossale fontaine au col de Matacharre, puis franche descente, mais moins cagnardeuse que la veille ; en cas de cagnard sévère, torrent en bas (fourni cette année) ; pique-nique aux Sauvats (très cosy, tables et bancs, fontaine), puis montée à la fontaine du Vallon (dernier point d’eau connu avant le pays de la soif totale) ; bivouac ; ça a tonné mais ça a peu plu.
– 3ème jour Bure traversée combe d’Aurouze – combe Ratin ; pour terminer sans mourir
de soif, on a piqué de l’eau sur un joint fuyard du tuyau de berger qui sort d’une grotte, à Denflairar. Variante : du bivouac de la fontaine du Vallon, la combe de Mai est praticable ; du coup, on peut aussi bien passer par la Tête de la Cluse, à la place du Pic de Bure.
Yann.