Larche : 9 au 12 février

Après 4H et des poussières de voyage aller, la petite neige qui voletait
sur Larche toute la journée du jeudi ne nous a pas empêchés de tracer
dans le vallon de Rofre, jusqu’au Pas des Manzes, puis de redescendre au
gite dans le mélézin et une bonne poudre.
Vendredi, assez beau, avec quelques nuages. Nous partons explorer le
vallon d’à côté, celui de Font Crèse, jusqu’à la Baisse de Bréquillon
(collu Nord du Bec de l’Aigle). Excellente poudre partout, sauf sur les
100 derniers mètres, qui sont soufflés (comme toute la face Nord du Bec
de l’Aigle). Tomi, le mari de la gardienne, et son pote guide, nous
rejoignent à l’heure du pique-nique ; ils descendent de la Tête de Plate
Longe (testée par eux en traversée Nord-Sud) ; aucune autre trace que
les leurs et les nôtres dans le vallon ; le pote guide connaissant une
descente finale à travers les arbres jusqu’à l’Ubayette, nous suivons
leurs traces entre les mélèzes, dans 40 cm de poudre (un peu monocouche
toutefois), pour éviter de suivre bêtement le sentier d’été (bien utile
et praticable quand même à la montée).
Le samedi matin, grand beau très froid, mais pas un poil de vent ; nous
partons dans le 3ème vallon, celui de Courrouit. Nous allons au Pas de
la Chèvre, puis au pas de Terre Rouge Sud, à côté de la face Nord de la
Tête de Fer, complètement soufflée également. Excellente descente dans
la poudre, sans aucune trace que les nôtres, mais nous touchons quelques
cailloux.
Le dimanche, assez beau, avec des petits nuages et beaucoup de vent
d’Est. Nous tentons la traversée Nord-Sud de la Tête de Plate Longe,
montée par le vallon de Rofre jusqu’au Pas des Manzes, bosse sommitale,
puis descente par la facette Sud-Est (comme Tomi et son pote guide). Il
y a un peu de monde derrière, puis devant nous, car nous sommes
dimanche. Aujourd’hui, pas besoin de tracer. Heureusement, il y a
quelques traces fraîches de descente dans la facette, car le vent a
effacé celles de l’avant-veille, et on trouve jusqu’à 40 cm de neige de
plaque friable dans les parties formant combette. Nous finissons comme
l’avant-veille dans les mélèzes du bas, mais la neige s’est tassée, nous
touchons pas mal de génévriers, de branches, et même quelques cailloux
perfides.
Merci à Agnès et Jean-Luc pour les traces des trois premiers jours.
Merci à tous les participant-e-s pour leur régularité voire leur
discipline (on dirait des suisses).
Yann